L'entraîneur franco-italien, Diego Garzitto, limogé de son poste au CS Constantine à la fin de la phase aller, a émis le vœu, via son agent, de régler à l'amiable le conflit qui l'oppose au club après avoir menacé auparavant de saisir la Fédération internationale de football (FIFA), a appris l'APS hier auprès de la direction de la formation de Ligue 1 algérienne. «J'ai été récemment contacté par l'agent de Garzitto qui m'a proposé de régler à l'amiable le conflit qui oppose l'entraîneur à notre club, après son limogeage par la précédente direction du CSC», a déclaré le directeur général des Constantinois, Omar Bentobal. Les ex-responsables du vieux club de Cirta , à leur tête Mohamed Boulhabib, avaient mis fin aux fonctions de Garzitto avant deux journées du tomber de rideau de la première partie de la saison alors que les Sanafir étaient sur le podium. Jugeant cette décision «abusive», l'entraîneur avait demandé d'être indemnisé pour les 18 mois qui restaient dans son contrat, faute de quoi, il allait saisir la FIFA. «Pour l'heure, l'affaire est toujours en stand-by. Nous avions des dossiers plus urgents à gérer à notre arrivée aux commandes du club», a expliqué Bentobal qui a succédé à Boulhabib au lendemain de l'élimination du CSC en quart de finale de la Coupe d'Algérie face à la JSM Chéraga (div. amateur), le 18 février dernier. «L'agent de Garzitto m'a insinué qu'une solution à l'amiable est envisageable, si nous faisons revenir cet entraîneur au club. Une hypothèse qui a toutefois peu de chances d'aboutir», a encore poursuivi le responsable des Vert et Noir. Le CSC est dirigé actuellement par l'entraîneur français, Bernard Simondi, et son contrat expire à la fin de l'exercice en cours.