Des amendes d'un montant de 30 millions de centimes ont été prononcées, avant-hier, par le tribunal correctionnel d'Aïn El Turck contre chacun des quinze prévenus qui ont défilé devant la barre des accusés pour répondre du principal chef d'accusation de construction illicite. Les mis en cause ont été surpris dans leur grande majorité, en flagrant délit, afférés à la construction de masures sur les plages du littoral ouest, par les éléments de la police chargés de la protection de l'urbanisme et de l'environnement, PUPE, de la sûreté de daïra d'Aïn El Turck. Il y a lieu de signaler dans un autre contexte que ces mêmes éléments de la PUPE ont également notifié, au cours de la semaine dernière, la mise en fourrière de sept véhicules pour activité illégale, apprend-on de sources policières. Les propriétaires des ces véhicules activaient sans aucune autorisation dans ladite daïra dans le secteur du transport public, indiquent nos sources. Il importe de noter, en effet, que ce phénomène, qui a pris des proportions démesurées dans cette daïra côtière, est hautement illustratif à travers, entre autres, l'anarchie prévalant au niveau de la station de taxis, située au niveau de la place Vassas et ses abords immédiats, en plein cœur de la commune d'Aïn El Turck. Les mêmes sources signalent aussi dans un autre registre que la lutte contre le squat des trottoirs et/ou de la voie publique ainsi que les extensions illicites, a constitué l'essentiel des interventions des brigades de police relevant de la PUPE de ladite sûreté, depuis le début de la semaine en cours. Une dizaine de gérants d'établissements de commerce ont été rappelés à l'ordre à travers la notification de mises en demeure par les policiers pour cette infraction qui cause d'énormes désagréments et autres contraintes à la circulation piétonnière et automobile dans certaines zones urbaines essaimées à travers les quatre communes que compte cette daïra côtière. Nos sources indiquent encore que les contrevenants aux règles élémentaires édictées par le code du commerce s'exposent automatiquement à des poursuites judiciaires en cas de récidive et ce, en plus d'une mesure de fermeture administrative de leur établissement de commerce pour une durée indéterminée.