Le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz, a affirmé, jeudi à Alger, que le décret portant annulation de la légalisation des copies de documents originaux «sera soumis pour examen», la semaine prochaine, au gouvernement. En effet, le décret portant annulation de la légalisation des copies de documents originaux «sera soumis pour examen, la semaine prochaine, au gouvernement», a indiqué M. Belaïz dans une déclaration à la presse, en marge d'une séance plénière de l'Assemblée populaire nationale consacrée aux questions orales. Après avoir précisé que cette mesure était à même d'aplanir à 75% les entraves bureaucratiques, M. Belaïz a cité l'exemple de la commune de Mohammadia (Alger-Est) qui «reçoit quotidiennement 10.000 copies de documents originaux à légaliser», ajoutant qu'il est «insensé qu'une instance ou ministère donnés émettent un document puis exigent au citoyen d'en faire légaliser la copie». «Les instances officielles dont les communes, les daïras, les wilayas et les administrations n'ont aucunement le droit d'exiger des documents originaux, elles sont plutôt appelées à en vérifier l'authenticité auprès des services concernés», a-t-il estimé. «Le citoyen est responsable de ses actes dont il devra répondre devant la Justice en cas de faux», a rappelé Tayeb Belaïz. Le ministère de l'Intérieur «est en passe de mettre au point une procédure d'une grande utilité, laquelle permettrait à tout citoyen, où qu'il se trouve à l'intérieur ou à l'extérieur du pays, d'accéder aux informations auprès des communes, des daïras, des wilayas et des administrations publiques», a ajouté le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales. Ce dernier avait indiqué, en septembre dernier depuis la wilaya d'Oran, que «l'Algérie a parcouru des étapes importantes dans la lutte contre la bureaucratie, notamment en ce qui concerne le retrait de documents d'état civil. L'Etat déploie des efforts colossaux pour éradiquer ce phénomène à travers la modernisation de l'administration», avait-il souligné. «L'inspection générale du ministère de l'Intérieur sera également réactivée pour agir, en toute confidentialité, afin d'évaluer les conditions de fonctionnement des services administratifs», avait également indiqué Tayeb Belaïz.