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Algérie-France : Les imams, la lutte anti terroriste et la coopération sécuritaire
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 20 - 12 - 2014

Désormais, les imams nommés par l'Algérie dans les mosquées françaises doivent conformer leur formation «aux valeurs et principes républicains, au respect de la laïcité», fondements de l'Etat français.
En plus de leur formation en Algérie, les imams devront ainsi suivre un enseignement en France pour apprendre la langue française et pour s'imprégner des règles et des valeurs républicaines... C'est ce qu'a déclaré jeudi dernier le ministre français de l'Intérieur dans un point de presse qu'il a tenu à la résidence de l'ambassadeur de France à Alger. Bernard Cazeneuve a pris le soin de rappeler les propos tenus récemment à Paris par le ministre algérien des Affaires religieuses et des Wakfs sur un islam de tolérance. Cazeneuve paraphrasera Mohamed Aïssa pour évoquer la relation de la société à la religion musulmane et l'importance de l'esprit de Cordoue qui prône la tolérance, le respect de l'autre, de la laïcité qui accorde la liberté de croire ou de ne pas croire comme c'est le cas en France. Le ministre français a rappelé « les actes terroristes abjects qui choquent la communauté internationale et la France». Actes qui sont, dit-il, combattus en France « par nos services de police et du renseignement pour démanteler des filières terroristes et nous le faisons aussi dans le cadre de la coalition ». Il notera en substance à ce sujet que « ces actes n'ont rien à voir avec la religion musulmane». La formation « française » des imams algériens chargés des prêches en France permettent ainsi, selon Cazeneuve, «de lutter contre ce dévoiement, ce travestissement, cet abaissement de la religion musulmane auxquels se livrent des terroristes». Il annonce alors la signature d'une convention entre les deux ministères pour « mobiliser le monde universitaire, intellectuel, nouer des conventions avec des centres de recherches pour faire en sorte que la pédagogie et la formation puissent faire leur œuvre pour lutter contre le mensonge et la manipulation des terroristes. En parlant de coopération entre l'Algérie et la France dans la lutte antiterroriste, le ministre français de l'Intérieur s'est référé aux propos de son 1er ministre lorsque Sellal était à Paris. «La France est très reconnaissante à l'Algérie pour la mobilisation de son gouvernement et de l'administration algérienne au lendemain de la mort d'Hervé Gourdel, pour l'engagement qui est le sien depuis ce drame (…), » avait dit Valls tel que rapporté jeudi par Cazeneuve.
Autres dossiers de sécurité examinés par les ministres de l'Intérieur de l'Algérie et la France « la coopération entre les services de police et de gendarmerie, la sécurité civile, la formation de cadres de haut niveau de l'administration algérienne, des collectivités locales, de l'encadrement en général». Bernard Cazeneuve fait part de « 135 actions de coopération dans ces domaines». Il estime cependant que «nous sommes moins dans la coopération que dans l'échange parce qu'il y a en Algérie des cadres de police et de gendarmerie qui ont acquis une formation de très, très haut niveau(…)». C'est donc pour lui « un échange d'expériences». Il retrouve cet aspect dans, dit-il, « l'expérience de la police scientifique et la relation de la police avec la population qui sont d'un niveau comparable à celui de nos services ». Il rappelle l'accord signé en 2003 entre les deux pays qui permet aux services de police algériens de participer aux sessions de l'Institut national des hautes études en sécurité intérieure et du centre des hautes études en sécurité du ministère français de l'Intérieur. Les formations leur permettent d'apprendre, selon le ministre, « à mieux lutter contre les organisations internationales du crime, notamment les trafiquants de drogue, un problème qui concerne les deux pays et contre lequel ils se sont engagés à lutter, et aussi de contrôler certaines activités dans les corps maritimes». Il est question pour les deux pays «de développer et d'accroître cette coopération » entre les attachés de sécurité dans leurs ambassades respectives à Alger et à Paris.
La coopération dans la sécurité civile, que Cazeneuve qualifie de « belle coopération », inclut « la lutte contre les incendies en milieux urbains pour laquelle, dit-il « une convention est prête ». Les deux pays s'organisent en outre « contre le risque des catastrophes naturelles » avec l'engagement « de former davantage nos équipes ».
Les ministres des deux pays se sont entendus pour mettre en place une commission mixte que présideront leurs secrétaires généraux respectifs, avec pour mission d'évaluer et de suivre la mise en œuvre des conventions qui lient leurs secteurs. Belaïz et Cazeneuve se rencontreront, eux aussi, une fois par an pour faire le point sur ce qui a été fait dans ce cadre.
Bien qu'ils constituent des sources avérées de terrorisme et d'insécurité, le conflit au Nord-Mali et la crise libyenne sont aux yeux du ministre français « des sujets abordés de façon globale » lors de son séjour à Alger parce que, a-t-il dit, « ils relèvent des compétences du ministère de la Défense».
Interrogé sur l'indemnisation des victimes algériennes des essais nucléaires français, Cazeneuve rappelle la loi votée par l'assemblée française en 2012 qui prévoit la mise en place d'un dispositif et d'une commission mixte pour indemniser « qui sont victimes et qui peuvent l'être ».


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