Les travaux de la cascade artificielle projetée à hauteur du ravin situé en contrebas de la cité Bel-Air, sur la bordure de la voie express, à mi-chemin entre le port d'Oran et le rond-point de Cité Djamel, devront démarrer avant la fin du mois de janvier prochain, a-t-on appris de source proche de ce projet d'embellissement sponsorisé par SEOR. Les équipements composant le système hydromécanique de cette chute d'eau artificielle ont été déjà commandés auprès d'un fournisseur étranger par l'entreprise de réalisation, qui devra les réceptionner incessamment, ajoute la même source. Le site, y compris le massif rocheux d'où se projettera l'eau, ayant été entretemps aménagé grâce à des travaux menés par la DUC, il sera question donc d'entamer le lot relatif aux travaux d'hydraulique. Le projet dévoilé par le chef de l'exécutif local, M. Zâalane Abdelghani, lors d'une réunion tenue début mai dernier au siège de la wilaya, consiste en la réalisation d'une chute d'eau artificielle pour offrir un spectacle tout à fait impressionnant, où un flux important se précipite dans le vide avec des projections d'eau et d'embruns à plusieurs mètres. Selon les responsables de la Société de l'eau et de l'assainissement d'Oran (SEOR) qui en ont livré une synthèse à grand trait, on devra admirer toute la beauté de cette fine combinaison entre nature et hydromécanique vers le mois de mars prochain. L'idée élémentaire de l'étude mise au point par un BET barcelonais, partenaire de la SEOR, consiste à faire monter l'eau retenue par le petit lac du ravin par une pompe suffisamment puissante pour ensuite la projeter 6 mètres vers le bas sur une bande de 27 mètres de large via un dispositif de tuyauterie qui procure au flot un effet de chute naturelle. Un bassin de 140 m2 de superficie et d'un mètre de profondeur sera réalisé en guise de réceptacle des eaux de la mare, avec à clé un filtre pour préserver les quelques poissons qui y vivent. Pas de souci pour l'énergie, puisqu'il existe sur ce site un poste de HT de 220 kilovolts. La SEOR, chargée de la partie « hydraulique » de l'opération, s'est dit prête à lancer les travaux dès le mois de janvier et à les achever dans un délai de trois mois. Quant à la partie « aménagement » confiée à la direction de l'urbanisme et de la construction (DUC), les travaux exécutés par l'EPIC Oran Vert sont en voie de finalisation. Le lot « éclairage », aussi bien fonctionnel que d'ambiance, est également confié à la DUC. Néanmoins, d'aucuns estiment qu'il va falloir « repenser » le dispositif de la mise en lumière de ce site, en mettant en place un éclairage d'ambiance qui soit tout aussi grandiose et en harmonie avec la cascade. Vu l'impossibilité d'accéder au site côté autoroute, il est prévu d'aménager une descente piétonne par des escaliers bien sécurisées afin de permettre aux visiteurs de se rincer l'œil de près.