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Hausse des prix : Que sera 2015 ?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 30 - 12 - 2014

Dans un marché où se mêlent les stands des marchands de fruits et légumes aux étalages de produits pyrotechniques, à la veille du Mawlid Ennabaoui Echarif, la tendance des prix est très vite balancée au front de la foule de consommateurs abasourdis, errant entre les lots de marchandises exposées.
Rien n'est épargné par la spirale infernale. La courbe de prix de la pomme de terre qui a suivi un relatif fléchissement ces derniers jours en descendant jusqu'à 50 dinars le kilo, semble renouer avec les hauteurs en se négociant, hier sur les marchés de la ville, autour de 70 dinars le kilo. Mais, cela n'est plus une particularité d'un marché de plus en plus entraîné vers des hauteurs vertigineuses. Car, aujourd'hui, la cherté touche tous les produits, « on assiste à une flambée des prix généralisée », concèdent, unanimes, commerçants et consommateurs. Ces derniers reconnaissent que parfois ils sont incapables de suivre des fluctuations des prix qualifiés de « lunatiques ». « On se réveille toujours avec des prix nouveaux, totalement imprévisibles pour les plus avertis des marchands qui se déplacent vers les marchés de gros de légumes et fruits pour approvisionner leurs étals », nous diront des vendeurs à Constantine ville et sa périphérie. L'oignon écoulé à 75 dinars continue son ascension qui défie d'autres reines des assiettes, comme la tomate à 80 dinars le kilo, le piment vert et le poivron à 160 dinars le kilo, ou encore la salade à 120 dinars le kilo, tout concourt à pousser vers le haut l'indice des prix à la consommation. Le poulet ? Son prix affiché hier entre 410 et 430 dinars le kilo, voire plus dans certaines régions du pays, a choqué les acheteurs. « Le poulet suit de très près le réseau Internet, d'où la généralisation du prix fixé sur tout le territoire national », ironise Slimane, un vendeur installé au marché Boumezzou, une référence en matière d'indexation du prix des viandes blanches. Que reste-t-il encore ? Les viandes rouges trônent toujours dans les pinacles, 1300 dinars le kilo de la viande ovine et près de 800 dinars pour la viande bovine. Les fruits ne sont pas en reste, ceux dits de « saison » sont écoulés à des prix qui ne regardent pas à la concurrence. 120 dinars, et plus, pour le kilo de mandarine, les oranges d'un aspect pâle à 150 dinars et des pommes à partir de 140 dinars le kilo, rien de très séduisant pour les modestes bourses. Des explications autour de cette flambée des prix on peut déduire que le marché, évoluant dans un environnement sauvage, hors de tout contrôle, n'obéit qu'à la logique de la spéculation. Bien sûr, il y a cette sacro-sainte loi de l'offre et de la demande qui normalement impose la régulation des prix « libres », mais cela demeure un argument assez faible face aux spéculateurs qui peuvent jouer avec ces facteurs en provoquant la rareté d'un produit quelconque et lui faire subir, du coup, les rebondissements de la demande. Il y a, aussi, cette inflation galopante qui amenuise inexorablement le pouvoir d'achat, ainsi que la dépréciation d'un dinar de plus en plus faible face aux monnaies fortes, le dollar notamment. Toute la sphère économique se trouve ainsi sérieusement bousculée en cette fin d'année. Avec des prévisions qui ne prêtent guère à l'optimisme. La hausse des prix continuera encore en 2015, annoncent des spécialistes en se référant au régime fiscal concocté pour 2015. Le tabac est déjà plus cher chez les buralistes, avec des hausses sur certaines marques étrangères atteignant les 20 dinars ! Et des augmentations allant jusqu'à 25 % sur le prix des véhicules, selon des annonces de concessionnaires, pas du tout « avalées », du reste, par les clients qui croient que les concessionnaires propagent ces informations dans le seul dessein d'inciter les acheteurs potentiels à acquérir un véhicule, rapidement, avant la fin de l'année, et réaliser ainsi de gros chiffres d'affaires. Enfin, il y aura toujours matière à satisfaction, disent des citoyens sur un ton railleur, « on vivra d'eau, de lait et de pain, des produits qui, avec l'électricité et les carburants, bénéficient encore de la protection et du soutien des pouvoirs publics ».

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