Les éléments relevant de la police de la protection de l'Urbanisme et de l'Environnement, PUPE, de la Sûreté de daïra d'Aïn El Turck, ont procédé à une vingtaine démolitions, qui ont ciblé des constructions d'abris de bateau et autres extensions illicites sur les plages du chef-lieu, apprend-on de sources policières. Ces opérations, lancées au cours du mois de décembre de l'année écoulée, se poursuivent, actuellement, et devront toucher, également, d'autres abris à bateaux et d'autres extensions, construits sans aucune autorisation sur les plages de cette commune côtière. Les mêmes sources indiquent qu'il s'agit d'une opération d'assainissement, visant ces plages où le commerce informel a imposé sa présence, au cours de la saison estivale et ce, à la faveur de ces constructions et extensions illicites. Des poursuites judiciaires ont été notifiées par les brigades de police PUPE, chargées de la lutte contre ce phénomène. Un mois auparavant, des amendes d'un montant de 30 millions de centimes, ont été prononcées, par le tribunal correctionnel d'Aïn El Turck, contre 15 prévenus, qui ont défilé devant la barre des accusés, pour répondre du principal chef d'accusation de construction et d'extension illicites. Notons que les mis en cause ont été surpris, dans leur grande majorité, en flagrant délit, afférés à la construction de masures ou d'extensions illicites sur les plages du littoral ouest, par les mêmes éléments de la police PUPE de ladite Sûreté. Il y a lieu de signaler, dans un autre contexte que, ces mêmes brigades de la PUPE, ont, également, saisi depuis la fin du mois dernier 30 motos de différentes cylindrées, qui circulaient dans la commune d'Aïn El Turck, et dont les pilotes se sont rendus coupables d'infraction au code de la route. Notons, aussi, qu'au cours de ladite période les éléments de la PUPE ont notifié la mise en fourrière de 7 véhicules pour activités illégales. Les propriétaires des ces véhicules activaient, sans aucune autorisation, dans ladite daïra, dans le secteur du transport public, indiquent nos sources. Il importe de noter, en effet, que ce phénomène, qui a pris des proportions démesurées dans cette daïra côtière, est hautement illustratif à travers, entre autres, l'anarchie prévalant à la station de taxis, située à la place Vassas et ses abords immédiats, en plein cœur de la commune d'Aïn El Turck. Les mêmes sources signalent, aussi, dans un autre registre que, la lutte contre le squat des trottoirs et/ou de la voie publique, a constitué l'essentiel des interventions des brigades de police, relevant de la PUPE, au cours des derniers jours de l'année précédente. Une dizaine de gérants d'établissements de commerce ont été rappelés à l'ordre, à travers la notification de mises en demeure par les policiers, pour cette infraction, qui cause d'énormes désagréments et autres contraintes à la circulation piétonnière et automobile, dans certaines zones urbaines, essaimées à travers les 4 communes que compte cette daïra côtière. Nos sources indiquent, encore, que les contrevenants aux règles élémentaires, édictées par le code du Commerce, s'exposent, automatiquement, à des poursuites judiciaires, en cas de récidive et ce, en plus d'une mesure de fermeture administrative de leur établissement de commerce pour une durée indéterminée.