Dans le cadre de l'éradication de l'habitat précaire, une opération de démolition de 15 habitations illicites a été menée, hier matin, dans la localité balnéaire de Kristel, relevant de Gdyel. Ces habitations de fortune ont été érigées à quelques mètres de la plage, engendrant un véritable désastre, à la fois à l'Environnement et au littoral. Très tôt, une délégation conduite par le représentant du wali d'Oran, du chef de daïra de Gdyel, du président de l'APC et des élus de Gdyel, en plus de la brigade de la Gendarmerie, s'est rendue sur les lieux. Les autorités locales avaient mobilisé plusieurs engins pour la démolition de ces constructions illicites. L'opération a ciblé, selon M. Belahouel, vice-président de l'APC de Gdyel, les lieux-dits Gouadis' et Derdaza' où les squatteurs ont érigé leurs habitations. Ces familles ont été recensées, quelques semaines auparavant, par la commission mise sur pied par la daïra. Ces maisons de fortune servaient, pour certains, de résidences secondaires', indique-t-on. Les occupants ont été sommés de rejoindre leurs habitations, en ville. Ainsi et pour éviter tout squat illicite, l'APC de Gdyel a programmé une opération similaire, toujours dans la localité de Kristel. Un recensement sera, donc, lancé dans cette région balnéaire, a promis notre interlocuteur, pour pouvoir passer à l'opération de démolition et en finir avec le squat du littoral. Trois maisons non réglementaires érigées, en 2010, sur la bande côtière des plages de Aïn Defla et Sidi Moussa, dans la zone de Kristel, ont été démolies. L'opération, la première du genre, dans la wilaya d'Oran, a été menée, conformément à l'application de la loi sur la protection et la valorisation du littoral. Elle a été, également, lancée dans la localité côtière d'Arzew où plus de 7 maisons de fortune ont été démolies, à Cap Carbon et la Fontaine des gazelles. Le wali d'Oran a insisté lors, des différents briefing avec les chefs de daïra et les maires de la wilaya, sur la nécessité d'intensifier la lutte contre les constructions illicites, et de procéder à la démolition des habitations dont les familles ont bénéficié de logements.