Dans le souci de préserver la vie des usagers de la route et renforcer la sécurité sur la corniche, une nouvelle opération de confortement des rochers qui surplombent cette route sera lancée incessamment, a-t-on appris auprès de la direction des Travaux publics. Cette opération, pour laquelle il a été débloqué près de 93 milliards de centimes, a été confiée au groupement CAN France - CAN Algérie/lmmTravomed. La durée des travaux a été fixée à 12 mois. Le massif rocheux de la corniche oranaise présente un danger imminent pour la vie des automobilistes et en particulier durant la saison des précipitations où des parties tombent sur la route. Cette opération s'avère plus que nécessaire pour éviter toute fâcheuse éventualité aux graves conséquences sur les automobilistes qui empruntent régulièrement cette route. Deux opérations similaires ont été lancées auparavant. Il s'agit des travaux de confortement du massif rocheux surplombant la route de la corniche oranaise sur une distance de 11 kilomètres linéaires entre "Monte-Cristo" et "St-Rock" réalisé en 2010. La DTP avait déjà réalisé une première opération de confortement d'urgence du massif rocheux sur la route de la corniche oranaise. Cette tranche dite d'urgence, lancée en 2008, a concerné le renforcement de la falaise surplombant la route du port (RN 11 AM), la rampe du Commandant Ferradj et le tronçon de la RN 2 s'étendant du tunnel situé à l'entrée de la pêcherie jusqu'à "Monte-Cristo". L'entreprise française CAN avait été retenue pour ce marché parmi six autres soumissionnaires par la commission d'évaluation après l'étude des offres techniques et financières. La société française avait eu recours à des techniques avancées pour provoquer la chute des blocs fragiles: à coups de brise-roches ou l'utilisation d'explosifs modérés. Les Français avaient couvert une partie de la falaise par un grillage non oxydable fixé par des ancrages et par l'érection de murs de confortement. Si pour la corniche inferieure des dispositions sont prises pour eviter d'éventuels accidents liés aux chutes de pierres, ce n'est pas le cas pour la corniche supérieure. Les usagers de la route de cet axe routier viennent de lancer un SOS aux responsables concernés à propos des dangers imminents qui s'identifient à travers les chutes de gros blocs de pierres, qui ont commencé à se manifester au début des intempéries. En effet, selon le constat établi sur le terrain, les fortes rafales, qui soufflent sur la région depuis près d'une semaine, ont détaché des pierres de dimensions et de poids impressionnants ainsi que des grappes de cailloux de la montagne Murdjadjo, longeant partiellement cet axe routier nouvellement restauré, notamment sur le territoire du chef-lieu de la daïra d'Aïn El-Turck. L'installation d'un filet de protection s'avère plus que nécessaire pour éviter toute fâcheuse éventualité aux graves conséquences sur les automobilistes, qui empruntent régulièrement cette route. Outre la chute de pierres, un autre inconvénient mérite d'être signalé, à savoir l'absence de l'éclairage public sur une grande partie de cette route sinueuse qui serpente au pied de la falaise de la montagne Murdjadjo. Selon une source proche de ce dossier, un projet a été inscrit mais les travaux n'ont pas encore été lancés pour le moment.