Dans le cadre des dispositions prises par la direction des travaux publics (DTP) pour la protection des usagers de la route de la Corniche, les travaux de confortement du massif rocheux surplombant cette route sur une distance de 11 kilomètres seront bientôt entamés. Des sources proches de la DTP indiquent qu'un avis d'appel d'offres national et international sera lancé incessamment pour sélectionner une entreprise qui aura à réaliser le renforcement de la falaise entre les sites de Monte Christo et la plage de St Rock. Nos sources indiquent que ce projet sera scindé en deux lots, le premier se situe entre le site de Monte Christo et Sainte Clotilde et le second entre le Vieux Port, à la sortie de Mers El Kébir, et la plage St-Rock. La DTP avait, déjà, lancé un premier avis d'appel d'offres qui s'est avéré infructueux et pour ce second avis d'appel d'offres, nos sources signalent que la direction des travaux publics a revu à la hausse l'enveloppe financière allouée au projet dans l'espoir d'attirer davantage de soumissionnaires. Techniques avancées Ce projet d'une priorité absolue pour prévoir les éboulements sur cet axe routier reliant Oran aux communes balnéaires a été inscrit pour la prochaine loi des Finances. Pour rappel, en novembre dernier, un affaissement a eu lieu au niveau du tronçon surplombant le tunnel de la pêcherie entrainant l'endommagement partiel de l'ouvrage. Les autorités locales ont été contraintes de fermer la route de la corniche durant plusieurs mois pour les travaux de déblayage et de redressement de l'ouvrage d'art datant de la période coloniale. Il est à noter que la DTP avait déjà réalisé un projet de confortement d'urgence du massif rocheux sur la route de la corniche oranaise. Cette tranche, dite d'urgence, a concerné le renforcement de la falaise surplombant la route du port (RN11 AM), la rampe du Commandant Ferradj et le tronçon de la RN2 s'étendant du tunnel situé à l'entrée de la pêcherie jusqu'à Monte Christo. L'entreprise française CAN qui avait été retenue pour ce marché parmi six autres soumissionnaires, avait eu recours à des techniques avancées pour provoquer la chute des blocs fragiles : à coups de brise-roches ou avec l'utilisation d'explosifs modérés. Les français avaient couvert une partie de la falaise par un grillage non oxydable fixé par des ancrages et érigé des murs de confortement. Une solution « provisoire » en attendant le méga projet de la nouvelle corniche oranaise, dont l'idée a été inspirée d'une ancienne étude faite durant l'ère coloniale, connue sous l'intitulé la « C 100 » ou côte 100.