La grande explication qui a eu lieu ce vendredi au stade du 20 août 1955 de Skikda entre la JSMS et le MOC est revenu au leader skikdi qui a battu son dauphin constantinois par le score étriqué de 1 but à 0, à la grande joie de son entraîneur Samir Houhou qui voit son équipe augmenter son avance pour la porter à six points de son adversaire du jour et ce, grâce à un but de Amrous dans le temps additionnel. Si cette victoire a fait le bonheur de la JSMS, il n'en demeure pas moins que, malgré le fair-play qui a prévalu dans cette affiche, et ce, devant un public record, cela a provoqué la frustration du MOC, en pointant du doigt l'arbitrage. En effet, selon l'entraîneur du MOC Abdel Hakim Boufenara, l'arbitre Illoul les a privés d'un penalty flagrant, en début de rencontre, et n'a pas protégé suffisamment ses joueurs, guère ménagés par ceux de l'équipe adverse. « C'était vraiment décevant de la part de cet arbitre qui nous avait habitué à mieux par le passé », nous a déclaré hier l'entraîneur du MOC. Ce dernier a tenu néanmoins a féliciter les dirigeants de la JSMS pour l'accueil chaleureux qu'ils ont réservé à son équipe. De son côté, Houhou Samir, bien que ravi par le résultat qui a sanctionné cette rencontre, a rétorqué que le même arbitre a privé son équipe d'un autre penalty aussi flagrant, en seconde mi-temps. Bref, les uns et les autres sont toutefois tombés d'accord pour affirmer que rien n'est encore joué du fait qu'il reste encore neuf matches à disputer dans ce championnat. Le président démissionnaire du MOC, Abdelhak Demigha, qui a assisté à la rencontre malgré sa convalescence après une opération chirurgicale, a rassuré ses joueurs et les supporters des bleu et blanc « que rien n'est perdu et que l'accession est toujours jouable ». De son coté, Samir Houhou a invité ses joueurs et les supporters à garder les pieds sur terre, tout en restant concentrés sur l'objectif.