L'Association des Journalistes et Correspondants de la wilaya de Tizi Ouzou (AJCTO) a réussi, pour une première, à lancer un débat autour de la communication institutionnelle, en présence des différents directeurs de l'exécutif et à leur tête le wali Abdelkader Bouazeghi. Profitant, en effet, de la Journée mondiale de la liberté de la presse, l'AJCTO a convié les membres de l'exécutif, pour débattre des contraintes que rencontrent les journalistes pour l'exercice de leur métier, dans une franchise rare. Les intervenants, qui étaient en majorité des journalistes, ont posé plusieurs préoccupations qui les gênent pour accomplir leur mission d'informer, notamment l'accès aux sources des informations et la lenteur pour les avoir quand on réussit à obtenir un rendez- vous. Le wali de Tizi Ouzou a saisi l'occasion pour préciser que jamais des instructions de ne pas communiquer, sans son aval et, encore moins, dans le sens de la rétention de l'information, n'ont été données aux membres de l'exécutif. Au contraire, ils sont invités, à maintes reprises, à afficher leur disponibilité envers la presse. Pour le wali, il est nécessaire que la presse accompagne l'action des pouvoirs publics même si c'est dans la critique pour remédier aux insuffisances, quand elles sont relevées. La rencontre conviviale qu'a abritée le petit théâtre de la Maison de la Culture «Mouloud Mammeri» a permis de dresser un ensemble de contraintes que rencontr la famille de la presse, dans la wilaya dont le wali s'est engagé à les prendre en charge, notamment à travers l'instruction de communiquer, renouvelée à ses collaborateurs Il est à rappeler que l'AJCTO avait marqué la célébration de l'événement par un riche programme d'activités, entamé depuis le 30 avril dernier, par un match entre la presse écrite et celle de la radio. Alors que, dans la matinée du dimanche, en plus de la traditionnelle cérémonie de recueillement, à la mémoire des journalistes tombés sous les balles assassines du terrorisme, au Mémorial érigé, depuis novembre dernier, à la cité du 20 Août' de la ville de Tizi Ouzou, l'AJCTO a baptisé la place abritant la stèle « Place de la Liberté de la presse ». Des confrères de l'APS partis en retraite, à savoir: Arezki Hamla, Cheballah Mohamed et Makhlouf Hamid ont été honorés, par la même occasion. Le correspondant du quotidien Le Soir d'Algérie', Salem Hammoum qui se trouve depuis des mois, pour des soins en France, n'a pas été oublié et a été honoré par l'AJCTO. Enfin, il est à noter que deux journalistes décédés, récemment à savoir : Nadir Bensebaa et Abdelkrim Djaad ont eu droit à un vibrant hommage que leur a rendu la direction locale de la Culture.