La Journée mondiale de la liberté de la presse a été célébrée, hier, à Tizi Ouzou, dans le recueillement, l'émotion et le souvenir des confrères disparus pour un seul idéal, celui de la liberté de la presse. Une liberté qui se voit, aujourd'hui, dédier toute une place au niveau de la cité CNEP, à l'entrée ouest de la ville. Son maître d'œuvre : l'Association des journalistes et correspondants de Tizi- Ouzou avec la « complicité » du wali, Abdelkader Bouazghi. Le P/APC, le P/APW et des confrères ont assisté au dépôt d'une gerbe de fleurs à la mémoire des journalistes assassinés à et la cérémonie organisée par l'AJCTO pour honorer trois collègues (Makhlouf, Hamla, et Chabalah), partis à la retraite, et rendre hommage à Salem Hammoum qui lutte contre la maladie sur un lit d'hôpital en France. Une table ronde autour du thème « correspondant local : relations avec les institutions locales » a été organisée. Les membres de l'exécutif de la wilaya, des représentants de la Gendarmerie nationale, de la Protection civile, de la police, de la Sonelgaz et de l'ADE ont pris part. Les correspondants des médias et les journalistes locaux ont fait part de leurs préoccupations et exprimé de leurs doléances. Parmi celles-ci, voir les institutions publiques s'ouvrir au journaliste. Bouazghi a saisi l'occasion pour rappeler à l'assistance que tous ces collaborateurs de l'exécutif ont été instruits à faciliter le travail des journalistes en leur donnant accès à l'information dont a besoin le citoyen. Il a exhorté les journalistes présents à le saisir personnellement s'ils rencontrent un obstacle ou si un responsable leur refuse l'accès à l'information. « C'est dans l'intérêt du développement local que de voir le citoyen informé de tout ce qui se fait autour de lui mais aussi de soulever les contraintes rencontrées par l'exécutif dans le cadre de la réalisation des objectifs qui lui sont assignés », dira-il, souhaitant l'émergence d'une presse citoyenne qui joue pleinement son rôle en mettant en exergue « toutes les informations et critiques à même de permettre à tout un chacun, citoyen, administration ou élu, d'œuvrer ensemble pour un seul objectif, celui du développement local ». Les directeurs présents ont pris note des préoccupations des journalistes qui espèrent voir ce genre de rencontres se multiplier, et ce, pour permettre à tous de cerner un peu plus le « droit et le devoir » d'informer.