La RN2 reliant les wilayas d'Oran et Aïn Temouchent était, avant-hier, le théâtre d'un grave accident de la circulation ayant coûté la vie à une personne et des blessures à quatre autres. Le drame s'est produit vers 19h, à hauteur de la localité de Bouyakour, commune de Boutlelis, lorsque un taxi, desservant la ligne Oran/Tlemcen est entré en collision avec une voiture de marque «Peugeot boxer». Bilan : une passagère du taxi âgée de 64 ans est décédée sur les lieux et le chauffeur et deux autres passagers ont été gravement blessés. Le conducteur du deuxième véhicule a été, également, blessé. La dépouille mortelle a été déposée à la morgue et une enquête ouverte pour déterminer les circonstances exactes du sinistre. Le même jour, huit autres personnes ont été blessées dans quatre accidents. Dans la commune d'Ain Turck, au lieu-dit «beau rivage», une collision entre deux voitures de marque «Peugeot 207» et «Renault Clio» a fait quatre blessés graves. Parmi les victimes un enfant de 4 ans. Les autres sont âgées entre 28 et 47 ans. Les blessés ont été évacués vers l'hôpital d'Ain Turk. Dans la localité de Sidi El Bachir, une moto de marque Vespa' et un voiture de marque Kia Picanto' se sont télescopés. L'accident a fait trois blessés. A Kristel, un quinquagénaire a été gravement blessé après une chute d'une falaise d'une hauteur de 40 m. L'infortuné était à bord d'une Volkswagen «Golf série 3», avant de perdre le contrôle et chuter dans le ravin. L'hécatombe sur nos routes prend une telle ampleur qu'il devient, aujourd'hui, urgent de prendre des mesures autrement plus répressives à l'encontre des contrevenants, au code de la route, toutes les parties concernées ayant établi que les accidents sont en majorité dus au facteur humain. En dépit du durcissement des sanctions à l'encontre des contrevenants au code de la route, les statistiques demeurent inquiétantes. Le nombre d'accidents ne fait qu'augmenter, alors que celui des victimes (morts) s'alourdit, d'année en année. En moyenne, 11 personnes meurent par jour, dans des accidents de la circulation. Ces données, qui donnent froid au dos, font que l'Algérie maintient toujours sa place, en tête des pays maghrébins et du monde arabe en termes de «mortalité routière» pour un parc national automobile estimé à 5,5 millions de véhicules.