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A cause des nombreuses fuites: Des centaines de mètres cubes d'eau gaspillés
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 06 - 05 - 2015

Les fuites d'eau potable font désormais, à côté des amoncellements d'ordures ménagères, une donne permanente caractérisant les rues, à travers la plupart des quartiers de la ville de Constantine. Du Faubourg à Bab El Kantara en passant par la Casbah, et de la cité El Bir à Belle Vue en passant par la cité Boussouf, les Ciloc (17 Octobre) et au Coudiat en plein centre-ville, de l'eau potable ruisselle en abondance depuis des mois parfois. Alors que les appréhensions se font pesantes à propos des risques de la raréfaction du liquide précieux, risquant de compromettre sérieusement la réussite de toute une saison agricole, des centaines de mètres cubes d'eau, ainsi gaspillés, auraient pu servir à l'irrigation de champs entiers. « On utilise souvent l'expression ‘'jeter l'argent par les fenêtres'', chez nous, ça serait plutôt ‘'jeter l'argent dans les égouts'' », déplore un habitant du quartier Coudiat. Au niveau de la rue Pinget, située dans ce quartier, une source limpide a surgi de l'asphalte, juste en face d'une agence commerciale de la SEACO, et qui continue d'irriguer les égouts depuis plus de deux mois ! « On a signalé cette fuite d'eau à plusieurs reprises à la Seaco, hélas, aucun échos n'a été donné à nos doléances, son agence est juste en face, soit qu'ils sont aveugles, soit ils feignent de l'être, et c'est encore plus grave que d'être aveugle », nous a dit un commerçant, outré par ce gaspillage, dont le trottoir du local jouxte cette fuite. « Cela a commencé quand ils ont décapé le vieux tapis pour le renouveler », intervient un riverain. Un passant se mêle à la discussion : « De toute manière, la Seaco n'est plus à même de faire du bon travail, de mes propres yeux, j'ai vu des employés de la Seaco colmater des trous dans une canalisation défectueuse située près de l'école primaire Bellekhal Nafissa, avec des pièces de caoutchouc découpées dans une chambre à air ». Toujours au niveau de la même rue, mais un peu plus haut, en allant vers l'Institut français (IF), et en face du lycée Yoghourta, une fuite d'eau existe sur ce réseau qui n'a pas encore révélé toutes ses défaillances, une eau limpide coule depuis des mois, à l'entrée d'un local commercial non exploité. Le gérant d'un commerce voisin nous a affirmé que « le propriétaire du local en question a contacté la Seaco, laquelle, après les contrôles techniques d'usage, a affirmé que la fuite est imputée à une défaillance dans l'installation d'alimentation en eau potable du local, alors le propriétaire a fait appel à un plombier qui a, de son côté, affirmé que le problème est du seul ressort de la Seaco ». Et depuis, l'eau, prise en otage entre ces deux protagonistes, ne cesse de couler le long du trottoir pour être avalée par le réseau d'assainissement. Au quartier Boussouf, de l'eau, encore de l'eau, a presque inondé toute la région limitrophe de la station des taxis, les conducteurs essaient, comme si on était en hiver d'éviter les flaques d'eau. Tout près de l'entrée de l'hôpital El Bir, le phénomène devient carrément spectaculaire, ce n'est plus un cours d'eau mais un torrent d'eau, «dommage qu'il n'y a pas des terres agricoles à irriguer à proximité de cet hôpital», se désole un accompagnateur de malade. Au quartier Belle Vue, autour d'une fuite d'eau, des riverains se sont posés la même question: «A l'époque où les Français dirigeaient la Seaco, on n'arrêtait pas de signaler ces fuites d'eau, comme si on voulait reprocher aux Français de ne pas faire bien leur boulot, mais depuis leur départ, c'est le mutisme total, on ne les voit plus donc toutes ces fuites, ou bien c'est le sujet même qui a perdu tout son intérêt à leur yeux. Pour nous, c'est vital et il le restera comme tel».
Et d'ajouter : «Où sont passés ces recensements des points noirs dont le problème est réglé, et les bilans des points restants ? Maintenant, personne ne demande des bilans, c'est curieux non ? ». On se désolerait, en faisant juste un calcul approximatif pour estimer ces milliers de mètres cubes gaspillés, alors que des quartiers manquent d'eau à boire, sans aborder le risque de cross connexion, le réseau d'assainissement des eaux usées étant très défaillant, des eaux contaminées peuvent pénétrer par ces failles et causer de sérieuses maladies. Nul ne l'ignore, humidité et saleté riment toujours avec la pollution de l'environnement. Contactée par nos soins, la cellule de communication de la Seaco nous a affirmé que plusieurs chantiers sont lancés pour réparer les fuites d'eau. « Un programme de réparation est en cours d'exécution », assure-t-on. Ajoutant que « la réparation de certaines fuites nécessite un accord préalable des services de la voierie, et l'on se montre un peu réticent à ce niveau, surtout depuis la pose du tapis sur la chaussée ». En tout cas, souligne la Seaco, les services techniques sont à l'œuvre un peu partout, et lorsqu'ils se trouvent confrontés à plusieurs points où des déperdition d'eau sont signalées, ils font de leur mieux pour aller vite, et surtout de prendre en charge les fuites les plus importantes.

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