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GUELMA: Un 8 mai 1945
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 09 - 05 - 2015

Dans l'interminable marche du temps, le mardi 8 mai 1945, reste l'un des jalons les plus tragiques de notre histoire nationale, où l'élan pacifique et profondément humaniste du peuple algérien, fut outrageusement rompu par les représentants de l'Etat colonial français, dans une violence féroce, pénétrant ainsi l'un des plus abjects crime contre l'humanité.
70 ans après, la commémoration préserve son cachet particulier d'humilité et de dignité, devant les douleurs du passé traumatisant et l'ambiance alourdie par toutes ses charges émotionnelles, que l'on ressent dans l'accomplissement du devoir de mémoire. La portée expressive de la longue procession, le geste en ordre serré dans la rituelle marche du souvenir est bien significative en fédérant les générations montantes, dans la défense de la mémoire des victimes, à travers la recherche scientifique, dans une quête de la vérité sur notre identité historique, en vue de faire ressurgir la mémoire collective, d'un passé longtemps occulté. Pendant 132 ans, l'ordre colonial aurait établi, délibérément un état de terreur permanente en y perpétrant des génocides répétitifs et des crimes coloniaux insultants, à toute l'humanité. L'auteur de ces forfaits imprescriptibles n'est autre que cette France contemporaine qui prétend défendre les valeurs universelles et se dit terre des droits de l'Homme mais qui n'arrive, toujours pas, à décoloniser ses esprits pour verser dans le déni, à travers une instrumentalisation politique de la demi-mesure sémantique qui l'éloigne du segment de la reconnaissance, en croyant, ainsi, parvenir à tuer la mémoire et dévier le cours de l'Histoire.
Cette même Histoire a, déjà, retenu de ses éternelles pages que la France, sous la botte hitlérienne, a été libérée aussi par le sang versé d'Algériens dont le nombre dépasse de loin, l'effectif de le résistance française engagée contre l'occupation nazie. Cette peur du passé s'explique, aussi, par la vérité qui jaillira à la face du monde, pour écorcher l'orgueil de cette armée française, mise en déroute par les unités du 3ème Reich, qui s'est repliée dans les bases alliées et incapable de braver les occupants nazis, s'en va en guerre, lâche, contre les populations civiles désarmées à Sétif, Guelma et Kherrata…utilisant le régiment, la milice, l'aviation et la marine, pour tuer des enfants, des femmes et des vieillards. Dans une autre page de l'Histoire, l'on peut lire, aussi, que cette armée composée de « courageux tueurs de civils désarmés », a été mise à genoux, à un moment donné, par les unités de l'ALN de l'Algérie combattante et résistante. 70 ans après, la flamme de la Liberté et de la vérité n'est pas prête de s'éteindre et l'histoire des peuples africains et asiatiques, chemine son cours imperturbable. Les gorges de Kherrata et les hauts plateaux de Sétif n'ont pas été déplacés et le four à chaux de Guelma est toujours préservé. Dans cette dimension mémorielle, les génocides ne peuvent s'oublier tant que les cierges resteront allumés, sur la voie de la recherche et tous les crimes coloniaux resteront imprescriptibles, selon la loi des humains et incrustés dans la mémoire des peuples. Le grand livre demeure ouvert sur la mémoire qui est immortelle et le combat continue, inlassablement, pour que nul n'oublie.


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