Le secteur urbain Bouâamama va bénéficier d'une opération de réhabilitation et de renforcement de l'éclairage public au niveau de Haï El-Hassi. Pour cette action, la commune d'Oran a débloqué près de 17 millions de dinars. L'entreprise qui prendra en charge cette opération a été désignée. Le manque d'éclairage a été maintes fois signalé par les habitants de Haï El-Hassi. En plus des principales artères, le problème de la défaillance de l'éclairage public se pose au niveau de l'ensemble de ce quartier. Les habitants ne peuvent plus effectuer de déplacement dans certaines zones, notamment durant la nuit, devenues dangereuses et présentant un véritable risque pour leur vie. «Cette situation accentue le sentiment d'insécurité au sein des habitants et encourage les malfaiteurs à agir en toute tranquillité», dira un riverain. Et d'ajouter «Des poches de malfaiteurs se forment la nuit dans les quartiers où l'éclairage fait défaut. Aucune sécurité ne peut être préservée sans éclairer les rues. Une fois la nuit tombée, nul n'ose s'aventurer». «Avec un réseau défectueux de l'éclairage public, il serait imprudent de se laisser tenter de sortir», ajoute un autre. Malgré les efforts des autorités locales, l'éclairage public laisse toujours à désirer. Pourtant, chaque année, plusieurs millions de dinars sont débloqués aux fins de procéder à l ́entretien et même à l ́implantation des nouveaux points lumineux. Outre le manque d'entretien et de suivi de la part des services concernés, les actes de vandalisme et de vol sont à pointer du doigt. Il y a lieu de rappeler que le maire de la ville avait soulevé à plusieurs reprises le problème de l'éclairage public défectueux. Et a appelé à redoubler d'effort en matière d'entretien. L'EPIC ERMES Oran, en charge du réseau, fait face à des contraintes d'ordre technique car elle ne dispose pas de cartographie du réseau de l'éclairage public de la ville et de sa périphérie. Si l'éclairage public est absent, automatiquement il y a agression. Il faut dire que cette situation a fait l'objet de plusieurs plaintes de citoyens d'Oran, à travers différents quartiers dont les ruelles et accès sont plongés dans le noir, laissant place à l'insécurité qui a contribué à la prolifération des actes de vol et agression.
