Deux films historiques seront projetés à Constantine à l'occasion de la célébration du 53ème anniversaire de la fête de l'Indépendance, «Mustapha Benboulaid» et «Le Colonel Lotfi», nous a appris, avant-hier, M. Foughali le directeur de la culture de Constantine. Ces deux réalisations sont d'Ahmed Rachedi. La première d'une durée de 2 h 40 a été produite en 2008 et la deuxième, tournée à Tlemcen, a été projetée à Oran le 3 mai 2015. Ce double anniversaire des fêtes de l'Indépendance et de la Jeunesse marquera donc, un retour occasionnel à la projection de films laquelle est absente à Constantine depuis bien longtemps et réveillera sans doute beaucoup d'émotion chez les habitants qui ont assisté aux années glorieuses du cinéma algérien. «Les salles de cinéma était le lieu de rencontre de l'élite constantinoise et des simples amateurs du septième art. C'était des lieux d'une convivialité très raffinée, on se préparait avec soin avant de se diriger vers l'une ou l'autre des salles», nous dira Ali, un habitant du quartier Belle Vue dans le centre-ville. «Comme c'est également la fête de la Jeunesse, cette projection donnera à la nouvelle génération la possibilité de connaître ces deux personnages hautement symboliques d'une jeunesse qui s'est sacrifiée pour ses grandes valeurs», souligne notre interlocuteur. Et d'ajouter : «on est en train de coordonner avec la direction des Moudjahidines pour que la projection de ces deux films ait lieu au niveau de la grande salle des conférences de l'université El Emir Abdelkader et non au palais de la culture Mohamed El Aïd El Khalifa comme cela a été prévu auparavant». Le 5 Juillet sera aussi célébré dans le cadre des «Andaloussiates de Constantine» qui s'étalent du 2 au 9 juillet avec trois jeunes artistes constantinois qui ont repris le flambeau de la conservation du patrimoine musical constantinois, nous dira encore M. Foughali. Concernant le long métrage «Les 7 remparts de la citadelle» d'Ahmed Rachedi aussi et dont les premiers tours de manivelle ont eu lieu au niveau de la place «Si El Haoues», le directeur des Moudjahiddine de Constantine nous apprendra «qu'il rencontre des problèmes financiers qui empêchent la finition des scènes qui devraient être tournées à Constantine».