Le tramway d'Alger n'assure, désormais, que le service minimum suite au mouvement de débrayage lancé, hier, dès 6h, par les travailleurs de la SETRAM d'Alger. Un service minimum, affirment les syndicalistes de la section de l'unité, qui fonctionne avec 8 rames pendant la journée et 10 en soirée, après la rupture du jeûne. Comme leurs collègues d'Oran qui ont observé, au cours du mois de mai dernier, une grève de 17 jours, les travailleurs de la SETRAM d'Alger, principalement les conducteurs, les agents de contrôles, les agents de maintenance, les agents de vente et les agents de sécurité, contestent le fait de ne pas percevoir la prime IAP (Indemnité d'Appréciation Professionnelle). Une prime qui peut atteindre 120 % du salaire, attribuée une fois par an mais uniquement au profit des cadres dirigeants et autres agents de maîtrise, affirment les grévistes. La généralisation de l'IAP, au profit de l'ensemble des travailleurs de la SETRAM, que ça soit à Alger, Oran ou Constantine, est désormais une revendication partagée par les tous les employés de la SETRAM.