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Une détention et des zones d'ombre : Confessions de l'avocat du général Hassan
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 05 - 09 - 2015


Le bâtonnier d'Alger, Me Abdelmadjid Sellini, l'avocat de Abdelkader Aït Ouarabi, connu sous le nom du général Hassen, ex-chef de lutte antiterroriste au sein du DRS, considère son client comme étant en détention arbitraire puisqu'il n'a pas été entendu dans les 48 heures ayant suivi son arrestation. Dans un entretien accordé au journal électronique TSA, Me Sellini revient sur le dossier du général-major qui continue à secouer la classe politique et la blogosphère nationale. L'avocat se réfère à l'article 100 du code de procédure pénale «qui est applicable aussi à la juridiction militaire» qui dispose qu'une personne faisant l'objet d'un mandat de dépôt a le droit de bénéficier immédiatement de l'assistance d'un avocat. «De ce point de vue, on a porté atteinte aux droits de la défense et aux droits de cette personne de recevoir son avocat», expliquera-t-il. Tout au long de cet entretien, il est clair que l'arrestation du général Hassan n'a pas livré tous ses secrets d'autant plus que son avocat n'a pas pu le rencontrer, au contraire de sa famille qui a pu lui rendre visite, dimanche dernier, selon Me Sellini. A propos justement de visite, il dira qu'en matière de juridiction militaire, elle est soumise à l'autorisation du président du tribunal (militaire) quand les chefs d'inculpation sont lourds. «Le président du tribunal est absent jusqu'au début de la semaine prochaine, je pense. Je suis donc forcé d'attendre son retour», ajoutera-t-il, précisant que son mandant a été mis sous mandat de dépôt «avant qu'il ne soit entendu sur les choses qu'on lui reproche. C'est-à-dire avant qu'il ne puisse exercer ses droits de la défense. On l'a mis en prison sans qu'il ne puisse s'exprimer». Concernant les chefs d'inculpation retenus contre lui, le bâtonnier d'Alger revient, 20 mois en arrière, après son audition par des enquêteurs de la police judiciaire, évoquant une collusion avec l'ennemi. «On l'accuse d'avoir traité avec des groupes terroristes et d'avoir récupéré des armes», indiquera l'avocat qui soulignera pour sa défense que le général Hassan «avait empêché ces groupes terroristes de pouvoir bénéficier d'arsenaux extrêmement dangereux de l'armée libyenne après la chute de Kadhafi. Je parle de ces armes qui ont été soutirées aux terroristes et récupérées pour l'Algérie. Ce n'est pas la première opération du genre qu'il a menée. Il a récupéré beaucoup d'arsenaux destinés aux terroristes. Des centaines». Des opérations menées en parfaite connaissance de sa hiérarchie, plaidera Me Sellini, «les écrits sont là pour le prouver», tout en louant le travail de l'ex-patron de l'antiterrorisme et de son équipe. «Accuser quelqu'un de quelque chose ne constitue pas de facto la culpabilité. Il ne faut pas oublier la présomption d'innocence. Il faut fournir les preuves», dira-t-il encore. Quid du dépôt de plainte ? L'avocat revient au code de la justice militaire qui confère au seul ministre de la Défense, comme autorité, le pouvoir d'émettre un ordre de poursuite contre un militaire. «Le procureur militaire exécute l'ordre de poursuite. Mais le ministre de la Défense n'ordonne la poursuite qu'après le dépôt de plainte du Corps auquel la personne concernée appartient. Mais il n'y a pas de plainte du DRS. Sa poursuite est donc illégale», expliquera-t-il aussi, affirmant ignorer si c'est le ministre de la Défense qui a ordonné les poursuites puisque n'ayant pas «encore accès au dossier». Décrivant son client comme «un homme de grande qualité» qui vit toujours dans son logement de fonction «un appartement de trois pièces», il dit de lui qu'il «était confiant et il avait tous les écrits prouvant que les autorités étaient au courant de tout ce qu'il faisait», démentant au passage que le général ait été mis sous contrôle judiciaire. Evitant de se prononcer sur des considérations extra-judiciaires, Me Sellini estimera pourtant qu'il peut s'agir «d'un règlement de compte, de jalousie ou d'une façon de procéder pour pouvoir éliminer une personne et mettre quelqu'un d'autre à sa place. Ce sont des pratiques qui se font dans toutes les armées du monde.» Rappelons que, la semaine dernière, et cinq jours après son arrestation, Elwatan.com avait annoncé que le général avait été libéré de la prison militaire de Blida et qu'aucune charge n'avait été retenue contre lu. L'information avait été démentie par la famille Aït Ouarabi par la suite.

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