La rentrée scolaire dans la daïra d'Aïn El-Turck s'est illustrée essentiellement cette année par un certain nombre d'imperfections qui ont été relevées lors d'un constat établi sur le terrain. L'absence totale de restauration dans les établissements scolaires essaimés à travers cette daïra, figure parmi les contraintes vivement décriées et dénoncées par les parents d'élèves qui ont fait capoter cette rentrée des classes. Le report de la réception du nouveau lycée d'El Ançor en raison de retards dans les travaux dont la livraison était en principe prévue dès cette rentrée et qui a suscité le courroux du wali lors d'un visite inopinée effectuée en fin de semaine dernière, a constitué également un autre point noir de cette rentrée dans la daïra. Afin de booster les travaux comme l'a ordonné le chef de l'exécutif, l'entreprise chargée de la réalisation du projet ont décidé de renforcer le chantier, selon le constat relevé sur le chantier à la veille de cette rentrée. Toujours est-il qu'ayant très favorablement accueilli la réalisation d'un lycée chez eux, les lycéens d'El Ançor ont, la mort dans l'âme, rapidement désenchanté, à la pensée de subir les multiples désagréments de l'année précédente, notamment en termes de transport auquel ils seront confrontés pour leurs déplacements quotidiens vers le lycée de Bousfer. Les mêmes contraintes seront malheureusement imposées aux collégiens du village de Cap Falcon et de La Madrague ainsi que de Coralès, où il était prévu la construction d'un CEM. Notons dans ce même ordre d'idées que Cap Falcon ne dispose que d'une seule et unique école primaire, fréquentée en plus par des écoliers domiciliés à La Madrague et Coralès et où la surcharge des classes a battu tous les records. Le problème lié à l'absence de transport se posera malheureusement avec acuité cette année encore aux collégiens de Cap Falcon et des lycéens d'El Ançor. Les écoliers, à l'instar du corps enseignant et du personnel, ont été, quant à eux, choqués par l'insalubrité de leurs établissements, qui n'ont pas fait l'objet d'une opération de réhabilitation à même d'offrir de bonnes conditions de travail. Ce triste constat a fait dire à un parent d'élève du village de Cap Falcon que « nous sommes vraiment outrés au plus haut point par l'indifférence des responsables concernés envers les multiples contraintes que subissent nos enfants». Des témoignages encore plus lourds de sens ont été formulés à ce sujet par d'autres interlocuteurs.