Aucune nouvelle de l'adolescent, Souheib Guebaïli, porté disparu depuis le 6 septembre dernier. Toutes les recherches menées pour retrouver sa trace n'ont abouti à rien, a-t-on appris hier auprès de sa famille, domiciliée à la nouvelle ville Ali Mendjeli (Constantine). Joint au téléphone, son père nous dira, avec une voix nouée par l'angoisse, que «son fils n'a pas encore été retrouvé malgré les vastes recherches engagées». La famille du disparu vit sur des charbons ardents. Six jours sont déjà passés depuis la disparition de Souheib, âgé de 16 ans, et l'on sait pertinemment que le temps, à mesure qu'il avance, est un facteur qui fausse les pistes pour retrouver la trace du disparu. Bien sûr, les médias se sont mis de la partie pour diffuser largement la nouvelle de la disparition, mais on se rend compte que le «système d'alerte» lié aux disparitions d'enfants ne fonctionne pas convenablement, s'il se trouve encore qu'il est mis en place. Disparition mystérieuse d'un adolescent quelques moments après avoir appris qu'il a été exclu des études. Un développement des évènements qui plaiderait en faveur de «la thèse d'une fugue», mais même s'il s'agit d'une fugue, cela peut s'avérer dangereux pour un adolescent, livré qu'il sera à la rue. En tout cas, ses parents s'accrochent à l'espoir de retrouver leur fils à «tout moment». Leurs journées sont désormais rythmées par cette longue et dure attente.