Dans le cadre du mouvement restreint dans le corps des présidents de cours de justice, des procureurs généraux ainsi que des présidents des tribunaux administratifs, effectué récemment par le président de la République, président du Conseil supérieur de la magistrature, Abdelaziz Bouteflika, l'inspecteur général du ministère de la Justice, Tayeb Benhachem, a présidé dimanche dernier la cérémonie d'installation de la nouvelle présidente du tribunal administratif de Tlemcen, Mme Chikhaoui Latifa. Cette dernière qui occupait le poste de présidente de chambre près la cour de Tlemcen, a été nommée à ce poste en remplacement de Ouadah Hadri, muté à la tête du tribunal administratif de Mascara. La cérémonie d'installation s'est déroulée en présence du wali de Tlemcen, Saci Ahmed Abdelhafid, du procureur général près la cour de Tlemcen, El-Bey Benali, du président de la cour, Belabiad Mohammed, des membres de l'APN et des autorités locales. Après la lecture du décret de nomination effectuée par le greffier en chef, Mme Chikhaoui Latifa, a été officiellement installée à son poste. A cette occasion, l'inspecteur général du ministère de la Justice, Tayeb Benhachem, a transmis «les salutations» du ministre de la Justice, Tayeb Louh, à Ouadah Hadri pour les efforts déployés depuis sa désignation en 2011 à la tête du tribunal administratif de Tlemcen ainsi qu'à la nouvelle présidente de cette institution judiciaire, Mme Chikhaoui Latifa. «La femme algérienne a pu bénéficier d'une place de choix dans la magistrature grâce, notamment, à la faveur du projet de société moderniste du président de la République, qui a cru aux compétences des femmes, en les désignant à des postes de responsabilité qui étaient jusque-là l'apanage des hommes. Cette volonté s'est traduite par la désignation dans notre secteur de nombreuses femmes à des postes de présidentes de cour et de tribunaux de justice. Ces désignations qui coïncident avec les transformations opérées dans la justice pour la protection des libertés individuelles et collectives sont le fruit de la réforme de l'appareil judiciaire qui vise entre autres à promouvoir un système de justice réceptif favorisant l'égalité des droits, des chances et de la participation des femmes au niveau local et national", a indiqué l'inspecteur général du ministère de la Justice, soulignant dans ce cadre que la justice est une institution fondamentale de l'Etat qui protège le citoyen contre l'arbitraire. A cet égard, le représentant du ministère de la Justice, Tayeb Benhachem, a rappelé les avancées tangibles qu'a connues la justice algérienne qui a franchi d'importantes étapes en matière du renforcement qualitatif des ressources humaines, la réalisation des infrastructures judiciaires, le déploiement des tribunaux administratifs, l'adaptation de la législation nationale, l'introduction de nouveaux standards aussi bien dans le domaine pénal que dans le domaine pénitentiaire, le développement des professions auxiliaires, la spécialisation des magistrats et l'amélioration des prestations judiciaires, en vue de réunir les conditions optimales d'une justice performante, crédible et équitable, et faciliter au citoyen l'accès à la justice en lui assurant la protection de ses droits. Il convient de rappeler dans ce contexte que Bendjeriou Karima, qui occupait le poste de présidente de chambre près la cour de Tlemcen, a été désignée à la tête du tribunal administratif de Seddikia (Oran) en remplacement de Mme Taibi Rachida. Par ailleurs, dans le cadre du mouvement annuel dans le corps des magistrats, opéré récemment par le président de la République, le procureur général adjoint près la cour de Tlemcen, Nasreddine Aissaoui, a été muté à la cour de Sidi Bel-Abbès pour occuper les mêmes fonctions. Benaouda Djafour, qui assurait les fonctions de président de chambre près la cour de Tlemcen a été désigné au même poste à la cour d'Oran. Bensalah Ali, procureur près le tribunal de Ghazaouet, a été désigné procureur général près la cour de Mostaganem.