Plusieurs chantiers d'infrastructures scolaires ont été lancés, afin d'améliorer les conditions de scolarisation des élèves et de lutter contre la surcharge, constatée dans certaines classes. Toutefois, la surcharge des classes est un problème à prendre au sérieux, dans un bon nombre d'établissements scolaires, à Oran. Dans quelques écoles primaires le nombre d'élèves a atteint 50 par classe. Les exemples sont nombreux et nous citerons, à ce titre, le cas de l'école primaire Houssein Abdel Kader' au quartier Les Amandiers ou l'école primaire Missoum Ferhai' à la cité colonel Abbès, à Ain Turck, ou des parents ont affirmé qu'il y a, parfois, 3 élèves par table. Devant cette situation les parents craignent le pire. Dans une classe bondée d'élèves, la concentration diminue, ce qui influe sur leur encadrement et leur formation. L'augmentation du nombre des élèves a été enregistrée, au début de l'année, avec le relogement de plusieurs dizaines de familles, en plus de la croissance démographique, sans cesse grandissante, due à l'extension urbaine locale. Ce sureffectif des élèves s'est répercuté, négativement, sur l'aménagement des emplois du temps du personnel enseignant. Les responsables insistent, en vain, sur l'obligation d'épargner la 1re année du cycle primaire, de la surcharge. C'est surtout les élèves qui paient les pots cassés des décideurs qui n'ont pas envisagé d'accompagner les logements sociaux de nouvelles écoles. Les capacités d'accueil des établissements scolaires qui existent, déjà, sont insuffisantes. Et cela endigue les efforts de toute réforme. « Je me pose, toujours, la question : comment voulez-vous que l'enseignant participe à cette école de réussite avec plus de 40 élèves par classe ? », se demande un parent d'élèves. Pour rappel, une trentaine établissements scolaires ont ouvert leurs portes, pour la rentrée scolaire 2015-2016. Il s'agit de 7 établissements d'enseignement secondaire dont 2 s seront réceptionnés, avant la fin de l'année.Pour l'Enseignement moyen, la DLEP a réceptionné 6 CEM, en plus de 14 groupes scolaires. Ces établissements scolaires sont répartis sur les communes qui souffrent du manque d'infrastructures éducatives et particulièrement ceux ayant accueilli les familles touchées par les opérations de relogement comme, Gdyel, El-Ancor, Sidi El-Bachir, Ain El-Beida et Oued Tlélat. A ces établissements s'ajouteront d'autres infrastructures telles que les cantines scolaires, les pensionnats et demi-pensionnats.