Les chambre de garde à vue seront, désormais, dotées de caméras avec des indicateurs intelligents, a annoncé, jeudi, le général major Hamel, directeur général de la Sûreté nationale, lors d'une conférence de presse, animée au siège de la Sûreté de la wilaya d'Oran. Il s'agit, selon le premier responsable, d'équiper ces chambres d'équipements dotés d'indicateurs intelligents lesquels permettront de connaître plusieurs informations, notamment, celles liées à la température de la chambre et surtout s'il existe une agitation ou perturbation et également, déterminer le délai d'expiration. Autant d'éléments qui s'inscrivent, désormais, dans une stratégie d'humanisation des conditions de garde à vue, telle qu'édictée par les pouvoirs publics. Ce projet élaboré par la direction générale de la Sûreté national, en collaboration, avec le ministère de l'Enseignement supérieur vise, donc, à créer un réseau national, ce qui permettra de s'inscrire dans une démarche d'amélioration des conditions de garde à vue. Il a noté que la disposition qui prévoit la rencontre de l'accusé avec son avocat rentrera en vigueur, en début de l'année prochaine. Le patron de la DGSN qui s'exprimait en marge d'une visite de deux jours, se veut, rassurant quant aux efforts consentis et aux dispositions prises pour sécuriser les biens et les personnes. La Sûreté nationale agit, désormais, sur la qualité du travail. Si des dispositions sont prises pour lutter contre le crime organisé, la petite criminalité ou la délinquance, induit un sentiment d'insécurité et réduit l'action de l'Etat. Dans ce registre, le DGSN recommande aux éléments d'intervention de s'adapter, en optant, pour un travail de qualité, de chasser l'improvisation et de valoriser la coopération institutionnelle, avec les autres services de sécurité. Nous sommes en train de faire un maillage sécuritaire, à travers la réalisation de nouvelles structures. A une question relative aux cas d'enlèvement et de kidnapping d'enfants, le général major Hamel a indiqué qu'effectivement quelques affaires ont été enregistrées et la majorité a été traitée par les services de la Sûreté nationale. Nous avons enregistré des cas d'enlèvement et des tentatives d'enlèvement mais cela ne constitue pas un phénomène, a-t-il ajouté, précisant que des dispositions ont été prises, à travers la création de cellules de protection de l'enfance, à travers les 48 sûretés de wilayas du pays. Pour consolider la prévention contre ce type de crime à l'instar de toutes les autres formes de crimes, il faut moderniser l'outil de prévention et de lutte, avec la coopération institutionnelle et l'implication de tous les acteurs de la société : la mosquée, l'éducation, la société civile et les médias, a-t-il ajouté.