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Bonne année 2016
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 02 - 01 - 2016

En 2016, c'est-à-dire cette année, les prix vont danser la java. Ils vont donner du fil à retordre aux plus ‘'chiches'', aux plus mesquins et plus avares de nos bons pères de famille. L'ouragan est passé par là.
Le ministre des Finances a défendu bec et ongles une impopulaire loi de finances 2016.
Une loi de finances destinée à rationaliser la consommation et éviter le gaspillage.
Et selon l'esprit de cette loi de finances, la meilleure manière pour inciter les Algériens, qui ne savent pas comment consommer, à ne pas gaspiller le pain et l'essence, il faut augmenter les prix. A commencer par le carburant, car là aussi les Algériens roulent à longueur de journée dans leurs carrosses, rien que pour rouler, sans but précis. Donc il faut augmenter le prix de l'essence et du mazout pour les inciter à laisser à la maison leur voiture et aller à pied, à défaut en stop, entre Bouzguène et Tizi Ouzou. Donc nous autres, les Algériens ignares des réalités, avec nos salaires minables et notre petite retraite, on gaspille la richesse nationale, et on mérite ce qui nous arrive. Depuis hier 1 janvier, les prix de l'essence ont augmenté. Combien ? Je ne sais pas exactement, mais le ministre des Finances du pays avait promis que la hausse des prix des carburants ne sera pas importante, normalement pas plus de 5 dinars. Rien que ça, mais il n'a pas expliqué à nous autres consommateurs que la TVA sur ces produits suivra la hausse du prix du litre des carburants. Donc, la hausse des prix des carburants à partir d'hier, plus de 30 dinars le litre pour le super et le sans plomb selon des automobilistes, promise par notre ministre des Finances, comme pour nous punir d'utiliser à tout va nos voitures, va provoquer un effet boule de neige. Car le gouvernement, en décidant une hausse des carburants, de l'électricité et du gaz, pour compenser les pertes financières induites par la baisse des recettes pétrolières, ce que Monsieur Finances n'a pas trop expliqué, va provoquer pratiquement une augmentation généralisée et incontrôlée des prix des produits les plus consommés par les Algériens. L'informel ayant pignon sur rue, cela est prévisible. Il y aura d'abord une hausse des prix des transports, forcément puisque le gasoil et l'essence ont augmenté. C'est une relation de cause à effet, et dans la même logique, tous les produits du couffin de la ménagère vont emprunter le même chemin. Résultat, il y aura une hausse généralisée, espérons que non quand même, des fruits et légumes dès lors que la location des gros moyens de transport de produits agricoles frais va être impactée par la hausse des prix des carburants. Et puis l'Etat a promis un autre cadeau pour les Algériens pour cette année 2016: l'électricité et le gaz verront leur prix augmenter pour les grands consommateurs et donc tous les produits dépendant de ces deux sources d'énergie, comme le pain ou même le ‘'p'tit noir'' du matin vont coûter plus cher. Last but not the least, les prix des boissons gazeuses et les jus, qui ont supplanté depuis de très nombreuses années la consommation des fruits dont les prix n'arrangent pas les familles de plus de 5 membres - 1 kg d'oranges à 100 DA ne donne que trois oranges, qui les mangera ? - vont également augmenter, suivant le même itinéraire. Pourquoi ? Tout simplement parce que le prix du m3 et la taxe sur les eaux industrielles ont augmenté. Malin, très bien vu par l'Etat, qui débusque là où c'est pas impossible, l'impôt à faire rentrer dans les caisses du Trésor. Oui, mais... trop d'impôts tue l'impôt. Car, d'une part, ces hausses des TVA et des taxes vont plomber les petites PME qui font travailler des centaines de milliers de pères de famille qui vont se retrouver du jour au lendemain dans la difficulté, et d'autre part, ce sont bien les différentes institutions, dont les ministères et leurs officines, qui gaspillent le plus, pas les citoyens. Une simple multiplication du nombre de voitures par wilaya par 48, et au-delà les daïras et les APC, la même opération également appliquée aux ministères, entreprises publiques et instituts et offices publics. La consommation de carburant par les citoyens devient ridicule, et le même exemple peut être appliqué pour la consommation d'énergie électrique, les poteaux sur les autoroutes, etc. par les administrations. Allons, allons, soyons sérieux, pourquoi faire supporter par le citoyen les effets de la mauvaise gouvernance économique lorsque les experts et les cadres des ministères de la République sont incapables de résoudre la crise des prix pétroliers en optant pour les solutions de facilité, qui ont pourtant des conséquences sociales très lourdes. Là aussi, il faut faire de la prospective sociale et économique.


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