La salle Rezik Kacem du centre hospitalo-universitaire Dr Benbadis de Constantine a abrité, hier, une seconde séance de «télémédecine» organisée avec l'établissement public hospitalier (EPH) de Biskra sur le thème, cette fois, de l'urologie. Et par conséquent, la séance de vidéo en direct a été animée par le professeur Dahdouh Abderrezak, chef de service urochirurgical de la clinique du rein de Constantine, entouré du directeur du CHU M. Benissad, du Dr Belhadj, le DAPM du CHU, d'un urologue, un néphrologue, un pédiatre et un anesthésiste. La séance a duré de 15 à 16h. Et durant ce temps, leurs homologues de l'hôpital de Biskra ont exposé des cas d'urologie qui ont été discutés ensemble sous forme de staff et les dispositions qui s'imposent ont été prises. Ainsi, il s'est avéré que tous les malades pourraient et seront traités sur place dans la capitale des Zibans, sauf un malade qui sera pris en charge à Constantine pour la radiothérapie conformationnelle parce que cette dernière n'est pas disponible à Biskra. Selon le professeur Dahdouh que nous avons contacté à la fin de la séance, les cas discutés relèvent un peu du tout urologique. Surtout des lithiases, beaucoup de lithiases, a-t-il dit. Car au niveau de la région de Biskra cette pathologie est très répandue. Et c'est là où l'on rencontre, avec la région de Tébessa aussi, le plus grand pourcentage de cas de pathologie lithiasique, expliquera encore cet expert en urologie. Il y a eu également, a-t-il poursuivi, des cancers de la prostate et d'autres pathologies comme des fistules bucco-vaginales chez les femmes, des incontinences urinaires, etc. Le professeur Dahdouh a précisé aussi que leurs homologues de Biskra ont présenté en direct les dossiers des malades accompagnés d'explications sur la pathologie, ses particularités, etc., «puisque ce sont des médecins qui ont vu les malades et il n'était pas nécessaire de présenter les malades eux-mêmes», a conclu notre interlocuteur.