La «réhabilitation de la vieille ville» et le «nouveau plan de circulation» du chef-lieu de wilaya ont été les deux points à l'ordre du jour de la réunion élargie qui a regroupé, dans la matinée de lundi dernier, autour du wali de Médéa, M. Mostafa Layadi, le chef de daïra, des élus de l'APC ainsi que les directeurs et responsables des différents services techniques en charge de ces deux opérations. Une réunion au cours de laquelle M. Mostafa Layadi a mis l'accent, concernant le premier point, sur «la nécessité de sauver ce riche patrimoine historique et culturel que constitue la vieille ville de Médéa, menacée de ruine et de disparition, en commençant par la rénovation des principaux réseaux que sont l'alimentation en eau potable et l'assainissement et en tenant compte de l'état actuel des constructions existantes qui constituent le tissu urbain de cette vieille ville et qui sont aptes à être restaurées selon les particularités de chacune d'entre elles». Un projet de réhabilitation et de restauration de cette vieille ville de Médéa qui, faudrait-il le rappeler, avait vu le jour il y a de cela une dizaine d'années mais qui, bien malheureusement, n'a jamais eu de suite. C'est pourquoi cette réunion qui lui a été consacrée lundi dernier a été très bien accueillie, plus particulièrement par les Médéennes et les Médéens, encore vivants, qui y sont nés, y ont vécu ou y vivent encore, et les habitants de la ville en général. Car c'est de tout un pan de leur vie et de leur histoire qu'il s'agit aujourd'hui. Cette vieille ville qui a toujours été considérée comme la «Casbah de Médéa» qui renferme une période de la présence romaine et une autre, plus longue, de l'empire ottoman. A cet effet, un projet d'enveloppe financière très conséquente est actuellement à l'étude à travers un montage constitué de diverses parties appelées à l'alimenter. Pour cela, le wali a appelé à la constitution, dans les plus brefs délais possibles, d'une commission de suivi qui sera présidée par le secrétaire général de la wilaya, M. El-Hadj Meguedad, et comprenant toutes les parties prenantes engagées dans la réalisation de cet ambitieux projet que constitue la réhabilitation et la restauration de cette vieille ville. Et M. Mostafa Layadi de conclure son intervention sur ce premier point à l'ordre du jour : « Il y a de nombreuses familles qui y habitent aujourd'hui encore et dont certaines y possèdent même des locaux commerciaux Elles ont besoin de voir les conditions de leur vie socioéconomique quotidienne améliorée en matière notamment d'éclairage public, de réfection de leurs rues et ruelles, de création d'espaces commerciaux, d'espaces verts et autres aires de jeux pour leurs enfants Comme il ne faudrait pas oublier que le Musée public national des arts et traditions populaires (Ndlr : l'ex-Dar El-Emir Abdelkader) se trouve justement dans le tissu urbain de la vieille ville. Ceci pour dire, tout simplement, la grande importance que revêt cette opération de réhabilitation et de restauration de la vieille ville qui deviendrait alors un lieu touristique par excellence». Le deuxième point, à l'ordre du jour de cette importante réunion, a été le «nouveau plan de circulation» de la ville de Médéa qui est appelé à offrir cette «bouffée d'oxygène», tant espérée et tant attendue par ses habitants, dont a grandement besoin aujourd'hui le chef-lieu de la wilaya, plus particulièrement le centre-ville, en matière de circulation automobile laquelle deviendrait plus fluide, rendant les automobilistes «plus calmes», et assurer ainsi une meilleure protection des piétons, les enfants plus particulièrement. Un «nouveau plan de circulation» qui, selon les instructions expresses du wali de Médéa, devrait être finalisé avant la fin de ce mois de janvier et qui doit prendre en charge les carrefours, les voies à double sens dont certaines ne devraient garder qu'un sens unique, la pose de plaques de signalisation horizontales et verticales au niveau des points les plus sensibles de la ville Un nouveau plan de circulation qui doit, enfin, revoir la situation actuelle des arrêts de bus et, dans la mesure du possible, prévoir des parkings aménagés et gardés par des personnes dûment autorisées, ne serait-ce que pour mettre un terme définitif à l'anarchie qui prévaut aujourd'hui, en matière de stationnement des véhicules, tout le long des rues, ruelles et trottoirs de la ville de Médéa.