Une première au niveau régional et même national. Le 2ème Commandement régional de la Gendarmerie d'Oran vient d'élaborer le premier plan, visant à porter secours aux enfants enlevés ou kidnappés. Ce plan baptisé Manal' a été présenté, hier, à la presse en vue d'enrichissement. Celui-ci a été concocté en concertation avec tous les acteurs intervenant, notamment, les autorités locales, le mouvement associatif, les médecins psychologues et d'autres intervenants, a annoncé, hier, le général Ohtmani Tahar, commandant régional du 2ème Commandement régional de la Gendarmerie d'Oran. Bien que quelques cas ont été enregistrés, ceci ne peut être qualifié de phénomène, a tenu à rassurer le responsable et ce, comparativement, aux cas et affaires traitées dans le monde. Cette initiative louable sera, sans doute, généralisée à travers le pays, un plan qui repose, donc, sur deux volets qui sont la prévention et la répression. Tout en tenant compte des législations et des textes de loi, visant la protection de l'enfance, le général a rappelé la législation algérienne, notamment, l'article 01-14 de 2014, fixant les peines d'emprisonnement à l'encontre des kidnappeurs et qui sont de 10 à 20 ans, avec des pénalités, allant de 1 à 2 millions de dinars. Ce plan, en voie d'enrichissement, repose, déjà, sur le concept de l'enlèvement et comment donc organiser le secours, autrement dit, tout le processus pour récupérer l'enfant sain et sauf et arrêter les auteurs de cet enlèvement. Concernant la prévention, ce plan comporte donc, des exercices au cours desquels des scénarios proches de la réalité sont exécutés, afin de cerner les insuffisances. Il est, également, question, dans ce segment du plan, de répartir les tâches et coordonner les missions, entre les différents acteurs intervenants. Il prévoit, également, la sensibilisation et l'information. Pour ce qui est du volet de la répression, celui-ci comporte, donc, le travail de la police judiciaire soit le plan-secours pour libérer l'enfant et arrêter les auteurs. Il porte sur le déclenchement du plan à lintérieur du territoire compétent avec la médiatisation et la diffusion de flashs d'information toutes les 15 minutes «secours d'enfant kidnappé» avec photo de l'enfant. L'acte ne peut être qualifié de kidnapping que lorsque quatre conditions sont réunies : indices prouvant que l'enfant a été kidnappé, consentement du père, pour déposer la plainte, et que l'enfant soit âgé de moins de 18 ans. Selon des statistiques fournies par le 2ème Commandement régional d'Oran, on saura que dix affaires ont été traitées, entre 2010 et 2015, dont trois, à Oran.