Le phénomène d'enlèvement d'enfants, bien que loin d'être nouveau en Algérie, a connu depuis décembre 2012 une tournure nouvelle avec l'apparition des médias lourds qui ont traité le phénomène autrement. Le phénomène d'enlèvement d'enfants, bien que loin d'être nouveau en Algérie, a connu depuis décembre 2012 une tournure nouvelle avec l'apparition des médias lourds qui ont traité le phénomène autrement. Cette situation a créé une sorte de psychose au sein de la population. Entre indignation et inquiétude les Algériens ont vivement condamné ces actes, surtout depuis l'enlèvement et l'assassinat de la petite Chaïma. Face à cette "échappée", la Gendarmerie nationale a été contrainte de passer à l'action afin de rassurer les citoyens et traquer les auteurs. En l'espace de deux mois seulement les gendarmes ont traité une vingtaine d'affaires liées aux enlèvements et tentatives d'enlèvements d'enfants. Trois enlèvements et treize tentatives de kidnappings d'enfants ont été enregistrés dans plusieurs wilayas du pays, à l'image d'Alger et de Blida où chacune de ces wilayas a enregistré trois affaires liées au même phénomène, c'est ce qu'a révélé hier le colonel Benaâmane directeur de la sécurité publique de la Gendarmerie nationale lors d'une conférence de presse tenue au siège du commandement de la Gendarmerie nationale à Alger. Malheureusement trois enfants ont été assassinés par leurs ravisseurs. Le phénomène a gagné d'autres wilayas du pays pour atteindre Oran, Skikda, Guelma, Béjaïa, Constantine, Sétif, Mascara et Oum El-Bouaghi, là où des tentatives présumés d'enlèvement d'enfants ont été traités par les unités de la Gendarmerie nationale. Face à ces enlèvements répétitifs, la coopération des citoyens avec les gendarmes a été salutaire. Malgré la psychose cela n'a pas empêché les citoyens de contribuer pleinement à faire avorter les tentatives d'enlèvements. En 2 mois seulement, 24 alertes téléphoniques, via le 10 55 ont été reçues par la Gendarmerie nationale concernant des enlèvements ou tentatives d'enlèvements d'enfants. Pour apaiser la tension et contrer ce phénomène la Gendarmerie nationale a en projet un nouveau plan : "Plan d'alerte enlèvement", actuellement en réflexion. Les grandes lignes de ce plan spécial anti-enlèvements a été présenté hier, par le lieutenant-colonel, Demane Debih-Zahreddine, directeur des études et recherches des criminologies à l'INCC de la Gendarmerie nationale, en présence du lieutenant-colonel, Abdelhamid Kerroud, chargé de la cellule de communication, du colonel Benaâmane directeur de la sécurité publique et du colonel Chaâyani, chef de division de la Police judiciaire. Ces derniers ont présenté le bilan de la lutte contre la délinquance juvénile pour l'année 2012 et le début de l'année en cours. Les intervenants de la conférence ont débattu, avec des chiffres, le phénomène d'enlèvements d'enfants. Ils ont assuré que "le phénomène du kidnapping d'enfants n'est pas nouveau en Algérie et les récentes affaires d'enlèvements d'enfants n'ont aucune relation avec le trafic d'organes ou encore l'agissement d réseaux. "On fait face à des cas d'enlèvements similaires à ceux vécus à travers le monde. Il ne s'agit pas d'enlèvements orchestrés par des réseaux. C'est des cas isolés exécutés par des gens proches ou voisins", explique le colonel Benaâmane, directeur de la sécurité publique et de l'emploi de la Gendarmerie nationale, ajoutant : "Les enlèvements d'enfants que nos unités ont traité ces derniers temps ont, certes, créé une véritable psychose au sein de la société civile, beaucoup plus chez les parents, mais nous tenons à rassurer les citoyens que les éléments de la Gendarmerie nationale sont mobilisés tout le temps pour sévir contre les auteurs. Je demande donc aux parents de ne pas s'affoler devant ces cas isolés et de pas céder à la psychose". Le "Plan d'Alerte Enlèvements" sera une véritable réponse aux potentiels assaillants qui peuvent récidiver le kidnapping d'un enfant. "Ce plan spécialement conçu aux traitements des cas d'enlèvements des enfants comprend plusieurs nouveautés. Par exemple, au cas d'un enlèvement d'un enfant, la Gendarmerie nationale et une fois que le ou les auteurs identifié (s) diffusera le ou leurs photos sur les médias lourds et sur les journaux. Des portraits-robots seront également diffusés au cas où les gendarmes ne possèdent pas les photos des auteurs. Les photos des kidnappeurs seront également placardées sur les places publiques afin que les citoyens dénoncent ces personnes recherchés au cas où ils arriveraient à les repérer", explique le lieutenant-colonel Demane Debih Zahreddine. Les kidnappeurs souffrent de troubles psychopathologiques La Direction des études et recherches des criminologies à l'INCC, dirigée par le lieutenant-colonel Demane Debih Zahreddine, a mené une étude sur le profil des auteurs. Selon cette étude les kidnappeurs d'enfants sont âgés, généralement, entre 28 et 30 ans et ils sont, dans la plupart des cas, célibataires et en sans profession, leur niveau scolaire est primaire ou du cycle moyen. "Ils souffrent de troubles psychopathologique et sont hautement motivés lorsqu'ils ciblent leurs victimes, bien entendu les enfants qui sont très attrayants car non sécurisés ou vulnérables", a-t-il expliqué. Les cas d'enlèvement et d'assassinat d'enfants ont toujours existé, mais avec des proportions moindres, mais surtout ils n'étaient pas autant médiatisés, surtout avec l'avènement des nouvelles chaînes de télévision. Comparé aux autres formes de criminalité violente (atteintes aux biens et aux personnes avec usage de violence et la délinquance routière) que connait la société, ces enlèvements ne constituent pas un phénomène statistiquement significatif, mais il s'agit d'un problème multifactoriel. Il est utile de rappeler que la société algérienne a connu, ces dernières vingt années, des transmutations profondes passant par des périodes de violence et a connu des progrès dans divers domaines dus à la mondialisation, au développement des TIC, etc. Paradoxalement la société ne cesse de perdre au fil des années, ses moyens de protection traditionnels et informels (famille élargie, traditions, valeurs morales, rôle d'éducation du voisinage, des mosquées, des instituteurs, etc. Cette situation a créé une sorte de psychose au sein de la population. Entre indignation et inquiétude les Algériens ont vivement condamné ces actes, surtout depuis l'enlèvement et l'assassinat de la petite Chaïma. Face à cette "échappée", la Gendarmerie nationale a été contrainte de passer à l'action afin de rassurer les citoyens et traquer les auteurs. En l'espace de deux mois seulement les gendarmes ont traité une vingtaine d'affaires liées aux enlèvements et tentatives d'enlèvements d'enfants. Trois enlèvements et treize tentatives de kidnappings d'enfants ont été enregistrés dans plusieurs wilayas du pays, à l'image d'Alger et de Blida où chacune de ces wilayas a enregistré trois affaires liées au même phénomène, c'est ce qu'a révélé hier le colonel Benaâmane directeur de la sécurité publique de la Gendarmerie nationale lors d'une conférence de presse tenue au siège du commandement de la Gendarmerie nationale à Alger. Malheureusement trois enfants ont été assassinés par leurs ravisseurs. Le phénomène a gagné d'autres wilayas du pays pour atteindre Oran, Skikda, Guelma, Béjaïa, Constantine, Sétif, Mascara et Oum El-Bouaghi, là où des tentatives présumés d'enlèvement d'enfants ont été traités par les unités de la Gendarmerie nationale. Face à ces enlèvements répétitifs, la coopération des citoyens avec les gendarmes a été salutaire. Malgré la psychose cela n'a pas empêché les citoyens de contribuer pleinement à faire avorter les tentatives d'enlèvements. En 2 mois seulement, 24 alertes téléphoniques, via le 10 55 ont été reçues par la Gendarmerie nationale concernant des enlèvements ou tentatives d'enlèvements d'enfants. Pour apaiser la tension et contrer ce phénomène la Gendarmerie nationale a en projet un nouveau plan : "Plan d'alerte enlèvement", actuellement en réflexion. Les grandes lignes de ce plan spécial anti-enlèvements a été présenté hier, par le lieutenant-colonel, Demane Debih-Zahreddine, directeur des études et recherches des criminologies à l'INCC de la Gendarmerie nationale, en présence du lieutenant-colonel, Abdelhamid Kerroud, chargé de la cellule de communication, du colonel Benaâmane directeur de la sécurité publique et du colonel Chaâyani, chef de division de la Police judiciaire. Ces derniers ont présenté le bilan de la lutte contre la délinquance juvénile pour l'année 2012 et le début de l'année en cours. Les intervenants de la conférence ont débattu, avec des chiffres, le phénomène d'enlèvements d'enfants. Ils ont assuré que "le phénomène du kidnapping d'enfants n'est pas nouveau en Algérie et les récentes affaires d'enlèvements d'enfants n'ont aucune relation avec le trafic d'organes ou encore l'agissement d réseaux. "On fait face à des cas d'enlèvements similaires à ceux vécus à travers le monde. Il ne s'agit pas d'enlèvements orchestrés par des réseaux. C'est des cas isolés exécutés par des gens proches ou voisins", explique le colonel Benaâmane, directeur de la sécurité publique et de l'emploi de la Gendarmerie nationale, ajoutant : "Les enlèvements d'enfants que nos unités ont traité ces derniers temps ont, certes, créé une véritable psychose au sein de la société civile, beaucoup plus chez les parents, mais nous tenons à rassurer les citoyens que les éléments de la Gendarmerie nationale sont mobilisés tout le temps pour sévir contre les auteurs. Je demande donc aux parents de ne pas s'affoler devant ces cas isolés et de pas céder à la psychose". Le "Plan d'Alerte Enlèvements" sera une véritable réponse aux potentiels assaillants qui peuvent récidiver le kidnapping d'un enfant. "Ce plan spécialement conçu aux traitements des cas d'enlèvements des enfants comprend plusieurs nouveautés. Par exemple, au cas d'un enlèvement d'un enfant, la Gendarmerie nationale et une fois que le ou les auteurs identifié (s) diffusera le ou leurs photos sur les médias lourds et sur les journaux. Des portraits-robots seront également diffusés au cas où les gendarmes ne possèdent pas les photos des auteurs. Les photos des kidnappeurs seront également placardées sur les places publiques afin que les citoyens dénoncent ces personnes recherchés au cas où ils arriveraient à les repérer", explique le lieutenant-colonel Demane Debih Zahreddine. Les kidnappeurs souffrent de troubles psychopathologiques La Direction des études et recherches des criminologies à l'INCC, dirigée par le lieutenant-colonel Demane Debih Zahreddine, a mené une étude sur le profil des auteurs. Selon cette étude les kidnappeurs d'enfants sont âgés, généralement, entre 28 et 30 ans et ils sont, dans la plupart des cas, célibataires et en sans profession, leur niveau scolaire est primaire ou du cycle moyen. "Ils souffrent de troubles psychopathologique et sont hautement motivés lorsqu'ils ciblent leurs victimes, bien entendu les enfants qui sont très attrayants car non sécurisés ou vulnérables", a-t-il expliqué. Les cas d'enlèvement et d'assassinat d'enfants ont toujours existé, mais avec des proportions moindres, mais surtout ils n'étaient pas autant médiatisés, surtout avec l'avènement des nouvelles chaînes de télévision. Comparé aux autres formes de criminalité violente (atteintes aux biens et aux personnes avec usage de violence et la délinquance routière) que connait la société, ces enlèvements ne constituent pas un phénomène statistiquement significatif, mais il s'agit d'un problème multifactoriel. Il est utile de rappeler que la société algérienne a connu, ces dernières vingt années, des transmutations profondes passant par des périodes de violence et a connu des progrès dans divers domaines dus à la mondialisation, au développement des TIC, etc. Paradoxalement la société ne cesse de perdre au fil des années, ses moyens de protection traditionnels et informels (famille élargie, traditions, valeurs morales, rôle d'éducation du voisinage, des mosquées, des instituteurs, etc.