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SAIDA: Vers l'éradication des bidonvilles qui envahissent la périphérie
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 20 - 01 - 2016

Des directeurs de l'Exécutif de wilaya ont entamé des visites consacrée au chef-lieu avec, en priorité, les cités vieillissantes de par l'habitat précaire ainsi que les bidonvilles qui défigurent les quartiers périphériques A Amrous, les différentes cités H.L.M. une situation qui pose au départ l'épineux problème parmi les propriétaires réticents et les locataires désireux de fuir l'exiguïté, sans compter les opportunistes de l'ombre qui gonflent le recensement avec la complicité de leurs proches. La Redoute, la toute première cité coloniale fait l'objet d'une attention particulière au vu de son statut historique avec le maintien de l'ancien hôpital dont la réhabilitation programmée soulage enfin les repères auxquels se rattachent tant de souvenirs ineffaçables. Le premier bidonville visité abrite, déjà, 240 familles, le double du recensement effectué à Sersour, en 2007. Les 400 familles de Dhar Echih où se multiple l'exode rural incontrôlé accentue les épineux problèmes de la cité limitrophe des ‘Frères Seddik' qui attend l'accélération des travaux de réalisations des V.R.D et la fin du diktat des transporteurs publics.
Le grand quartier populaire de Boukhors souffre, encore, d'une mise à niveau retardée tels un marché de proximité, l'extension des structures sociales, l'habillage de son entrée principale, en corrélation avec le nouveau pont réalisé .Greffé également d'un bidonville qui longe le talweg de Oued Ezzebouj, cet affluent est un risque de pollution par les eaux usées d'un autre lotissement illicite, en amont, au lieu-dit « le Pont-Trois » , qui dépayse l'entrée ouest de la ville qui s'embellit d'un nouveau parc citadin, en voie de lancement . L'Oued Saida connaît une progression dans la protection de ses berges sauf à la cité «Commandant Mejdoub» où l'entreprise accuse un retard considérable.
L'autre menace de pollution de l'oued se situe à la limite sud de la ville où la bidonvilisation, limitrophe à la carrière de Sidi Maamar, se répercute, négativement, sur la zone d'extension touristique du «Vieux Saida», véritable joyau naturel, autour duquel le wali insiste sur la coordination étroite et permanente des trois intervenants à savoir : les Forêts , le Tourisme et l'Environnement. La forêt urbaine de M'kimen, dénommée la troisième forêt, lancera prochainement, les réalisations sur 31 ha de ses espaces d'aires de jeux et de loisirs et me manquera pas d'attirer une affluence de par son emplacement, séparant l'ancienne ville de la nouvelle, tout en marquant le départ d'une avenue touristique, digne d'une grande ville, en injectant des équipements attractifs, tout au long de l'actuel boulevard du 5 Juillet qui demeure, heureusement, encore vierge sur sa rive droite. Enfin, le wali s'est engagé à recevoir les représentants de la société civile, dûment mandatés, pour les écouter et trouver, ensemble, des solutions, mutuellement, acceptables aux règlements durables des problèmes. De rares associations crédibles dénoncent les défaillances des services de nettoiement qui n'assurent pas l'enlèvement des ordures suite à leurs volontariats qui s'effritent, peu à peu, face à ce décalage. Tout en sachant que certains comités de quartiers demeurent de bons aiguilleurs pour les responsables engagés, le wali rappellera que les différentes cités O.P.G.I connaîtront un redémarrage des réfections qui doivent s'accompagner du maintien de la protection et de la propreté dévolues au geste citoyen, dans sa quotidienneté. En rappelant que les citoyens boiront, d'ici l'été, aux anciennes eaux de sources et des nouveaux forages, M. Djelloul Boukarabila appelle tous ses administrés à reprendre confiance, en le devenir prometteur du chef-lieu, qui réalise environ 7.800 logements, en dehors des futurs programmes de réhabilitation et qu'il veillerait, personnellement, à éliminer tous les abus néfastes, dans les attributions antérieures de logements, sources de spéculations non encore pénalisées .
Avec l'espoir de confier 1.900 logements AADL et 4.000 logements CNEP, sur des assiettes appropriées, en attendant le dénouement de 6.000 lots de terrains, attenant au secteur agricole, la crise du logement pourrait connaître une issue positive, à la seule condition d'une impartialité dans leurs attributions. Demandant à être apprécié sur ses faits et actes comme il le démontre déjà, vis-à-vis des entreprises défaillantes et envers certains responsables douillets, M. Djelloul Boukarabila laisse, à l'opinion publique, le droit d'évaluer son passage, n'exigeant d'elle que sa démocratie participative, attendue des multiples compétences locales avérées, pour réussir un véritable décollage de cette wilaya dont les différents atouts peuvent la propulser à se réapproprier socio-économiquement son appellation car elle s'attaque, déjà et en premier lieu, à cicatriser ses deux plaies urbaines qui l'éventrent sachant que les aménagements faramineux de l'Oued Saida et de l'Oued El Ouekrif constitueront, à eux seuls, un nouvel habillage urbain qui apportera un regard neuf au chef-lieu, héritier d'une configuration de terrains propice au tourisme local.


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