L'assemblée générale extraordinaire de l'ESG tenue lundi a débuté par un accrochage houleux entre le président Meniai et l'opposition issue des membres de cette assemblée. « La confrontation a failli tourner au pugilat. Il est clair que les détracteurs de Meniai étaient venus avec l'intention de le destituer et changer toute l'équipe dirigeante en installant un directoire à la place », selon des témoins. Plus sages furent heureusement d'autres membres qui ont tout fait pour que le calme revienne, considérant que le moment n'est pas au changement et qu'il faut plutôt renforcer le bureau actuel jusqu'à la fin du mandat olympique qui s'achève le 30 juin prochain et qu'il faut tout faire pour sauver l'équipe de la mauvaise passe où elle se trouve. Ceci dit, le bilan moral et financier 2014/2015 de Meniai a été approuvé par la majorité des membres de l'AG et avalisé par le représentant de la direction de la jeunesse et des sports, nous a-t-on dit. Dans la foulée, les nouveaux statuts des associations amateures ont été adoptés et la nomination d'un commissaire aux comptes à été également approuvée. Il reste le problème de l'entraîneur Achouri qui a jeté l'éponge après la défaite subie à domicile contre le Hilal Chelghoum-Laïd le 15 janvier dernier au cours de la dernière journée de l'aller. « Il n'a plus donné signe de vie, a fermé son téléphone et ne répond plus aux appels du président. Mais, à notre avis, Achouri ne pourra pas aller ailleurs et il sera peut-être contraint de revenir à Guelma car il a consommé déjà deux licences cette saison ( NC Magra et ESG), a indiqué un dirigeant qui ajoutera que le club fait face à quelques problèmes de joueurs blessés (trois au total) dont certains ont subi des opérations chirurgicales, au moment où l'équipe a repris ce lundi les entraînements pour un stage de préparation de la reprise qui aura lieu à domicile. « Toutefois, notre problème principal reste toujours les finances. Nous avons un mandat de 2,5 milliards de centimes qui est bloqué, parce que non signé, à l'APC du fait que l'institution communale elle-même subit un blocage provoqué par la procédure de retrait de confiance de l'organe élu de la commune de Guelma à son P/APC, procédure qui a paralysé toute la commune. C'est ainsi que toutes les équipes sportives de la commune de Guelma sont lésées financièrement », a indiqué notre interlocuteur. On comprend mieux pourquoi la deuxième tranche des joueurs de l'ESG demeure impayée. Donc, la reprise du championnat ne va pas se faire sous les meilleurs auspices pour « l'Escadron Noir ».