Cette fois, il n'y a pas de dote : l'affiche de cette semaine est programmée à Turin où la Juventus et le Bayern doivent en découdre. C'est simple, tous les experts affirment que ce débat aurait pu être une finale, tout à fait convenable. Hélas, l'une de ces deux belles équipes devra sortir du circuit au terme des deux manches. Les débats sur le fait de recevoir en match retour ont ressurgi. Si l'on se base sur une certaine logique, les Allemands tiendraient la corde. C'est vite dit, car la formation Piémontaise est le parfait adversaire difficile à manier et qui vient de réaliser une remontée exceptionnelle en championnat d'Italie, délogeant Naples du fauteuil de leader. Le propre des coéquipiers de Pogba, c'est de ne craindre personne. Pour les férus des statistiques, il faut mentionner qu'en 21 matches de Ligue des champions à domicile, la Juve n'a concédé qu'une seule défaite, en 2013, face au Bayern ! Que peut-on dire des Munichois ? Ils écrasent la Bundesliga avec leur armada de stars et, surtout, des attaquants insatiables comme Lewandowski, Muller, Costa et Robben, remis de sa blessure. Le seul bémol, c'est l'absence de son défenseur central Boateng que personne n'a fait oublier. Si les partenaires de Buffon se décident à attaquer, alors, on vivra un grand match. Le second duel au programme recèle beaucoup d'intérêts. On saura si le tenant, le FC Barcelone, est bien le favori de cette édition comme l'affirment tous les observateurs. Avec son attaque MSN, le Barça fait peur à tout le monde. Il est toujours sur une série de 31 matches sans défaite, toutes compétitions confondues. En Liga, il possède une avance de neuf points sur le Réal, repris par Zidane après l'épisode calamiteux de Benitez. En tout cas, les médias catalans sont euphoriques, conseillant au coach français d'Arsenal Arsène Wenger « de ne pas se faire d'illusion » ! Attention, un match n'est jamais gagné d'avance, même si les coéquipiers de Messi sont les favoris de cette confrontation à priori alléchante. Encore quelques chiffres concernant les deux équipes. Les Blaugrana ont trouvé le chemin des filets dix-neuf fois en C1. Série en cours. Pour Arsenal, c'est le dix-septième huitième de finale de rang. Impressionnant. Demain, suite et fin de la phase aller de ces huitièmes de finale avec Dynamo Kiev - Man City et PSV Eindhoven - Atletico Madrid, deux affiches sans doute moins prestigieuses que celles d'aujourd'hui mais néanmoins intéressantes. L'armada de Man City se déplacera en Ukraine avec la ferme intention de ne pas revenir bredouille. Pour ce faire, les Anglais misent énormément sur la trêve hivernale observée par leur adversaire depuis le 09 décembre 2015, dernière journée de la phase de groupes. A l'instar du Zenith Saint-Petersburg, les gars du Dynamo reprennent la compétition après une longue pause. Néanmoins, l'équipe drivée par Sergueï Rebrov a du répondant, surtout en défense, alors que devant, les clés du jeu sont détenues par l'international Yarmolenko, un artiste convoité par plusieurs clubs européens. On rappellera qu'en phase de groupes, Kiev a battu Chelsea et Porto, ce qui constitue une référence. Du côté anglais, Pellegrini misera sur ses stars expérimentées, tels Touré, Kompagny, Kolarov, Silva, Sterling et Agüero. La seule réserve concerne la défense, peu mobile tandis que le gardien Hart n'est pas rassurant parfois. Quant aux Madrilènes de l'Atletico, ils se déplaceront en Hollande pour y affronter le PSV avec un arrière goût d'inachevé, car, dimanche, ils n'ont pu venir à bout de Villareal et accusent huit points de retard sur le Barca. Avec sa défense de fer, la deuxième d'Europe après celle du Bayern, le groupe de Diego Simeone voyage bien. Devant, Griezmann, Carasco et Torrès sont capables de saisir leurs chances de marquer. Derrière la forme physique des Colchoneros, on retrouve un préparateur physique, le « professeur » Ortega, précieux adjoint du tacticien argentin Simeone. Au PSV, on mise sur le collectif et la grande assurance affichée par le gardien Jeoren Zoet qui a réalisé des prouesses à Old Trafford, éliminant Manchester United et ses vedettes.