Le programme d'amélioration urbaine lancé depuis plusieurs mois à la cité El-Gammas de Constantine ne cesse de se heurter, chaque fois, à des obstacles qui allongent les délais de réalisation et provoquent la protestation des riverains. «Nous continuons de vivre dans une situation des plus déplorables et l'amélioration de cette situation n'est pas pour bientôt », nous a lancé, hier, M. Smaïn Boukhelia, le président du comité de la cité des 800 logements, l'un des quartiers populeux et escarpés de la ville, en nous annonçant que les travaux de goudronnage des rues sont, une fois encore, à l'arrêt à cause de l'abandon du chantier par l'entreprise d'adduction d'eau potable dans ce quartier. «Ce travail qui doit être achevé avant la pose du tapis de goudron n'a pas été totalement fait par cette entreprise pour des raisons que nous ignorons, a expliqué le président du comité de quartier. Mais, en tout cas, cela nous a obligés à intervenir auprès de l'entreprise chargée du goudronnage pour stopper l'intervention qu'elle allait entamer. Et voilà un chantier encore à l'arrêt», dira notre interlocuteur. Et de signaler qu'«il y a, encore, sur la voie du chantier de goudronnage 7 fuites d'eau potable qui n'ont pas été traitées par la Seaco alors que l'eau continue de couler depuis deux mois environ», a-t-il ajouté. Nous avons informé la Seaco de ce problème en attirant leur attention sur l'urgence de terminer les travaux préliminaires qui précédent nécessairement le lancement de goudronnage des rues. Ils sont venus constater les fuites en promettant d'y revenir pour les colmater. Malheureusement, jusqu'à présent, rien n'a été fait. Le responsable la cellule de communication de la Seaco, M. Boughedda, questionné sur le sujet, nous a affirmé que le nouveau directeur général de l'entreprise, M. Kasmi Kamel, a décidé de prendre lui-même en main le dossier de la cité El-Gammas afin de le traiter avec la collaboration des représentants des riverains. Et ainsi, d'après ce responsable de la Seaco, le DG aurait décidé de lancer une invitation au président du comité de quartier des 800 logements afin d'arrêter avec lui, dans son bureau ou bien sur le terrain, les mesures à prendre pour régler les problèmes que nous venons d'évoquer.