Comme annoncé dans nos précédentes éditions, les souscripteurs des différents programmes du logement public aidé (LPA) à Belgaïd (daïra de Bir El Djir), inquiets quant à la lenteur des travaux, dont les projets 197 et 154D ont été reçus par le directeur de l'OPGI d'Oran M. Saber Mohamed, lundi matin. Ce dernier «s'est montré rassurant» envers les souscripteurs. «Nous avons eu la promesse du directeur que les projets à l'arrêt allaient reprendre incessamment», nous ont avoué les quelques souscripteurs accueillis par M. Saber. «Notre situation est lamentable. Il y a parmi nous qui se sont endettés pour payer la première tranche, d'autres qui ont nourri beaucoup d'espoir pour recevoir leurs logements d'ici la fin d'année, mais nous faisons confiance à l'OPGI et nous allons prendre notre mal en patience», ont-ils martelé. Cela dit, il faut avouer que d'autres projets qui entrent dans le cadre du logement public aidé, dont l'OPGI est le maître d'œuvre, connaissent un taux d'avancement considérable, «mais pas tous», estiment les souscripteurs. En tous cas, entre les assurances de l'OPGI et les espérances des souscripteurs, il y a toujours le problème des promoteurs récidivistes, qui font comme bon leur semble. Et c'est certainement là où réside le vrai problème. Face à cette situation, les souscripteurs ne font pas langue de bois. «On se demande pourquoi ces prometteurs ne s'alignent pas aux exigences du délais ? Si les mises en demeures n'ont rien donné, il faudra donc les bannir carrément. Il existe d'autres promoteurs sérieux», regrettent nos interlocuteurs. Il est à noter que les souscripteurs qui nous ont contactés ne veulent en aucun baisser les bras et envisagent d'entreprendre d'autres démarches administratives pour faire valoir leur droit, comme la création d'une association, nous a-t-on avoué en conclusion.