« Nous dérangeons ceux qui veulent imposer à l'Algérie une transition violente» et «certains ont, en effet, la mémoire courte et ont oublié cette période noire durant laquelle notre pays était isolé, victime d'un embargo qui ne disait pas son nom», a déclaré, hier, le président du Forum des Chefs d'Entreprises (FCE), Ali Haddad, dans son allocution prononcée à Tizi Ouzou à l'occasion de l'inauguration du bureau local de son organisation. Devant le wali de Tizi Ouzou, le président de l'Assemblée populaire de wilaya et des opérateurs économiques de la région, Ali Haddad a souligné que «nous dérangeons les lobbies qui n'ont aucun intérêt à ce que la production nationale prospère et ceux qui profitent de la rente pétrolière et qui se complaisent dans l'assistanat». Ali Haddad a soutenu qu'«au FCE, nous évoquons dans nos plaidoyers la diversification de l'industrie, la sécurité alimentaire et la relance économique de manière globale, sauf que ces défis resteront des notions abstraites si rien n'est fait à l'échelle locale pour encourager les initiatives». Et le patron des patrons a saisi l'occasion pour lancer un message d'espoir à l'adresse des jeunes en soutenant qu' «une Algérie nouvelle est en gestation. Une Algérie qui a besoin de vous, qui a besoin de nous tous pour devenir grande».