Poursuivi pour les délits d'association de malfaiteurs et d'homicide volontaire avec préméditation, l'accusé (S. B.), maçon de son état, a été condamné avant-hier à 15 années d'emprisonnement ferme, par la cour criminelle de Bouira qui poursuit sa première session criminelle ordinaire. Par contre, le deuxième accusé (A. S.) a été relaxé par la justice. Tandis que le représentant du ministère public avait requis la peine capitale contre les deux accusés. L'affaire a commencé dans la commune de Sour El Ghozlane quand le corps sans vie d'un immigré vivant en France a été retrouvé dans sa maison en construction et dans laquelle il vivait seul. Une enquête fut ouverte par les services de la police de la daïra de Sour El Ghozlane. Les soupçons ont beaucoup pesé sur un maçon (S. B.) parce qu'il lui est arrivé d'effectuer des travaux au compte de la victime. Interrogé par les enquêteurs, il nia sa responsabilité dans l'homicide volontaire. Pour rappel, il lui est arrivé d'écoper de la peine capitale lors de son précèdent procès avant qu'il n'introduise un appel contre cette décision de justice. Ainsi, la peine a été ramenée à 15 années de réclusion criminelle.