La première intervention neurochirurgicale interventionnelle a été réalisée, avant-hier, par le service de neurochirurgie de l'établissement hospitalo universitaire «1er Novembre» sur deux patients âgés, respectivement, de 38 et 55 ans et atteints de la maladie de Parkinson. Cette intervention, menée avec succès par le Pr Benlebna Bachir chef de service de neurochirurgie à l'EHU «1er Novembre» consiste à faire stimuler le noyau sou-thalamique du cerveau à secréter la dopamine afin d'aider le malade et surtout réduire la prise de médicaments. Il sagit, selon le Pr Benlebna, d'une technique de pointe laquelle porte sur stimulation cérébrale profonde, une intervention réalisée avec une grande précision et effectuée avec la collaboration technique et sur la base d'un logicie qui permet de focaliser, avec précision, le noyau gris du cerveau. Tout le système est relié à une pile sous-cutanée. Celle-ci valable dix ans va produire des décharges qui règlent la dopamine. En explicitant l'impact de cette technique de pointe et ses avantages, en matière d'amélioration de la qualité de vie du patient et de réduction de la prise de médicaments, notre interlocuteur a rappelé que le but est de faciliter également, l'intégration sociale du malade, réduire les tremblements et d'autres symptômes de la maladie de Parkinson. Une équipe composée du professeur, du neurophysiologiste, du psychologue, entre autres ont piloté cette intervention qui a nécessité de l'imagerie, l'IRM, le scanner et la stéreotaxique et a été effectuée sur des malades éveillés et ce, afin de constater le résultat de la stimulation du noyau et vérifier, ainsi sur place, la réaction du patient. Cette maladie neurologique se caractérise par des symptômes moteurs comme la lenteur, la difficulté de mouvement, les tremblements, un équilibre incertain et la rigidité. Notons que ce service assure toutes les urgences de la région ouest y compris le traitement endoscopique des tumeurs, celui des malformations vasculaires, l'anévrisme intra-crânien.