Face à la JSK, l'ASMO a concédé sa huitième défaite consécutive sans parler de la confusion et l'indiscipline qui règnent au sein du club. Aujourd'hui, au vu des résultats catastrophiques, l'ASMO est en train de fausser le championnat. Une amère réalité de l'équipe chère aux Bendida Othman, Habbi Hasni, Gasmi Larbi, Ouahrani, Dey, le regretté Abdelkader Pons et bien d'autres. A présent, personne ne semble se soucier des conséquences que peut engendrer une telle situation. « Les gens ne travaillent pas. L'équipe est prise en otage et, à cette cadence, l'ASMO risque de se retrouver en DNA. On se demande le rôle de la SSPA, du moment que tout le monde sait que c'est le CSA qui gère le club ». C'est ce que nous a affirmé une autorité locale qui a voulu garder l'anonymat. Selon une source crédible et proche du club, nous avons appris que les autorités locales comptent réagir pour mettre fin à cette situation. Notre source nous a fait savoir que le vice-président du CSA et principal bailleur de fonds, Saâdoun Mohamed « Moumouh », aurait été contacté pour connaître sa position. Sollicité, le directeur de la jeunesse et des sports, Gharbi Badreddine, n'a ni confirmé ni infirmé. Saâdoum Mohamed, lui, est prêt à discuter en proposant du reste les solutions qui s'imposent pour une meilleure gestion. « Je suis disposé à revenir aux affaires du club et à investir, mais sous conditions. Je suis capable d'assumer mes responsabilités. Ma vision est de changer la philosophie de l'ASMO. Faire revenir le club en Ligue 1 dans un premier temps et mettre en place un programme de travail et une politique pour enrichir le palmarès du club. Jusqu'à quand allons-nous nous cacher derrière ce statut de club formateur ? Jusqu'à quand continuerons à duper les supporters asémistes par ce statut ? J'ai ma propre méthode qui consiste à procéder à un assainissement total à tous les niveaux. Je suis conscient que l'accession sera très difficile la saison prochaine, mais j'assume. On prétend que le club manque de finances, j'ai les moyens de ma politique. Mon projet et mon organigramme sont prêts. Quant à la conférence de presse que j'ai promise pour étaler certaines vérités, elle sera tenue en fin de championnat comme prévu », a-t-il affirmé. Pour sa part, le président du CSA, Baghor Merouane, nous avait promis de faire un déballage après le match face à l'USMA, mais en vain. Quant à la gestion de l'équipe, le constat qui découle des rencontres précédentes ne prête guère à l'optimisme. Et sans une prise de conscience ce sera la déroute. Des joueurs en fin de contrat et pratiquement partants sont toujours alignés. D'autres jouent à des postes inhabituels pour eux. Certains refusent le statut de remplaçant. Côté discipline, le groupe n'est guère maîtrisé. Face à la JSK, qui n'était guère dans son jour vendredi dernier, certains joueurs passèrent leur temps à contester les décisions de l'arbitre pour dissimuler leurs insuffisances. Pourtant, la logique voudrait que les responsables du club préparent d'ores et déjà l'équipe pour la saison prochaine, comme nous l'a clairement signifié Kamel Mouassa bien avant le match. En somme, il y a eu échec et des changements s'imposent. Avec la présence du MCEE, le CABBA, le PAC, le MCS, l'ASO, la JSMB, la JSMS, pour ne citer que ceux-là, ce ne sera pas une partie de plaisir en Ligue 2. Par ailleurs, selon un proche du club, on nous a fait savoir que Sebbah et Kherbache seraient sur le point de renouveler. Il reste la confirmation, d'autant plus que Boudoumi, Benkablia, sont déjà partants sans compter les Djemaâouni, Bentiba, Aoued et les autres qui refusent d'évoluer en Ligue 2. Encore une fois, les autorités locales sont interpellées « pour sauver l'ASMO », comme l'a si bien dit un supporter.