Les habitants du quartier de M'dina Jdida ne savent plus à quel saint se vouer, face à la détérioration de leur cadre de vie. Dans une lettre adressée au wali d'Oran, des riverains dénoncent une série de problèmes qui continuent à envenimer leur quotidien et ce, en dépit de toutes les tentatives menées par le collectif pour y remédier. Dans ce registre, ils évoquent l'épineux problème des détritus abandonnés par les vendeurs ambulants, une situation qui a transformé certaines ruelles de ce quartier historique, en une véritable décharge à ciel ouvert. A cela s'ajoutent les odeurs nauséabondes qui se dégagent de ces décharges. A vrai dire et à partir de 16 h, un spectacle désolant s'offre aux passants. Des cartons et toutes sortes de marchandises sont abandonnés sur les lieux par des vendeurs ambulants venus des quatre coins de la ville. Les riverains ont avisé, à plusieurs reprises, les autorités locales mais en vain. Ces décharges se trouvent même à coté d'une crèche, selon la même source. Les habitants évoquent l'état d'un tronçon non bitumé, après des travaux d'assainissement entamés, par la SEOR. Depuis trois mois, une fuite d'eau a été signalée, sur la grande artère Ghaouti Abdelkader, aux services de la SEOR « mais rien n'a été fait», selon les concernés. Contacté au sujet du tronçon de route non bitumé après des travaux d'assainissement, la chargée de la communication à la société de l'eau et de l'assainissement (SEOR) a indiqué, hier, que « tout marché lancé par la société induit, automatiquement, une remise en l'état de la chaussée. Au quartier de Mdina Jdida, les travaux d'assainissement ont été lancés, il y a plus d'une année et la SEOR a procédé, juste après, à la remise en l'état de toutes les ruelles, incluses dans le projet d'assainissement ». Toutefois et pour mieux s'enquérir de la situation, une équipe relevant du service technique a été dépêchée, hier, sur les lieux, fait-on savoir. Pour ce qui est de la fuite d'eau signalée à la rue Ghaouti, une autre équipe sera dépêchée, aujourd'hui, pour un diagnostic et surtout pour réparation sachant que l'accès au quartier reste difficile la journée en raison des vendeurs ambulants qui ont envahi toute cette zone. Par ailleurs, les riverains, tout en énumérant la liste des points noirs, interpellent le wali pour que des mesures concrètes soient prises pour améliorer leur cadre de vie. Ils signalent également, l'absence d'hygiène, considérée comme l'un des problèmes majeurs qui caractérisent le quartier. Ils citent, de même, le cas des chauffeurs clandestins qui ont squatté toutes les ruelles y compris devant les sièges des administration publiques. Des désagréments qui ont été, à maintes reprises, signalés mais malheureusement, aucune mesure n'a été prise pour répondre, favorablement, aux doléances des habitants.