Très répandues, notamment durant la saison estivale, les intoxications alimentaires sont en hausse. Selon la cellule de communication de l'établissement hospitalier 1er Novembre, près de 200 cas d'intoxication alimentaire ont été enregistrés depuis le début du mois de juin. Il s'agit d'adultes, puisque les enfants sont directement orientés vers l'hôpital pédiatrique de Canastel. Selon la même source, «la majorité des victimes venait en groupe, par exemple des membres d'une seule famille qui ont assisté à un mariage, ou consommé le même aliment et souffraient de diarrhée, de douleurs abdominales, de maux de tête et de vomissement ». Les intoxications alimentaires peuvent être dangereuses et peuvent entraîner des complications médicales, à long terme et même la mort. Le nombre de cas a connu une augmentation surtout au mois de Ramadhan. Le bilan fait par la cellule de communication de l'EHU indique que durant « le mois de juin qui a coïncidé, cette année, avec le mois de Ramadhan, 110 personnes victimes d'intoxication alimentaire ont été prises en charge, alors que depuis le début du mois de juillet, en cours plus de 80 cas ont été recensés, dont 35 cas durant la première semaine du mois». Cependant ces chiffres ne reflètent pas la réalité, car les cas individuels sont, généralement, traités chez les médecins de quartier. Certains même préfèrent acheter des médicaments, sans consulter le médecin. La pâtisserie, les pastèques, les laitages et la viande congelée, mal conservés et qui échappent à tout contrôle d'hygiène font le plus de victimes. Ces intoxications sont dues au non-respect des règles d'hygiène et de la chaîne de froid, notamment pour les produits périssables tels les œufs utilisés dans la confection des pâtisseries, outre le lait et ses dérivés, les conserves et les boissons sont aussi mises à l'index. La chaîne de froid doit être, scrupuleusement, observée par les commerçants spécialisés dans les viandes rouges et blanches, les produits laitiers et autres. Les produits frais, réfrigérés et surgelés doivent être - depuis leur fabrication jusqu'à leur consommation- maintenus à bonne température car le non respect de la chaîne du froid engendre des intoxications alimentaires. Pour rappel, malgré le durcissement des lois, à l'encontre des contrevenants, les équipes de contrôle, relevant de la direction régionale du Commerce de la wilaya d'Oran, ont enregistré durant la première quinzaine du mois de Ramadhan, près de 70 infractions liées au non respect de la chaîne de froid. Les produits concernés sont les viandes blanches et rouges et les produits laitiers.