L'imposition d'une taxe de circulation des véhicules, à leur entrée sur le territoire tunisien, serait-elle la cause conduisant à une sorte de crise de nerf, de part et d'autre ? De toute façon, c'est ce qui s'est produit dernièrement au poste-frontière de Betita, sis dans la commune de Bir El Ater, au sud-est de Tébessa, avec le mécontentement des citoyens désirant emprunter ce poste de contrôle et entrer en Tunisie. Une tension perceptible chez certains voyageurs sollicitant tout simplement l'intervention des autorités des deux pays pour l'annulation de ladite taxe équivalant à 30 dinars tunisiens, soit plus de 2.000 DA. Les protestataires pacifiques exigeaient aussi l'amélioration des conditions d'accueil. A souligner que Betita est le moins important poste de passage contrôlé, des quatre que compte la wilaya de Tébessa, en matière de mouvements transfrontaliers de voyageurs, en comparaison avec les autres postes-frontières situés au nord de la wilaya, El Meridj, Ras Laâyoun et Bouchebka, ce dernier accueillant plus de la moitié de ce mouvement, voyageurs et véhicules.