Les étudiants de l'institut d'architecture de l'université 3 Rabah Bitat de Ali Mendjeli ont poursuivi, hier, pour la troisième journée consécutive, leur grève des cours pour revendiquer l'amélioration de leur situation au niveau de la résidence universitaire n°6. Mais au cours de la journée, ils ont été contactés par le directeur de l'office des œuvres universitaires, M. Laiour Mohamed, qui a tenu avec les grévistes une séance de travail pour les écouter. Et à la fin de cette rencontre, leur problème a été réglé et il a été convenu de reprendre normalement les cours ce mardi matin. Interrogé à propos des revendications avancées par les grévistes, M. Laiour a expliqué que le problème de cohabitation des étudiants en architecture avec ceux des beaux-arts a été réglé avec le consentement des deux parties. « Nous avons convenu de les séparer pour que chaque catégorie soit logée dans un pavillon distinct. Les concernés ont accepté cette solution et tout est rentré dans l'ordre. Pour ce qui concerne les autres revendications, a ajouté le directeur des œuvres universitaires, les plaignants ont reconnu qu'ils ont exagéré à dessein leurs conditions de vie au niveau de la résidence n°6. «Celle-ci comporte 2000 lits, et eux ils ne sont que 600. Aussi, nous les avons convaincus qu'ils ne peuvent aller ailleurs puisqu'il y a assez de place dans la cité. Ils ont accepté cette solution». M. Laiour nous racontera ensuite que le conflit avec les étudiants des Beaux-Arts est parti d'un match de football que les étudiants des deux branches ont disputé entre eux. La partie s'était terminée par une bagarre entre les deux équipes et la direction des œuvres universitaires est intervenue pour faire appliquer le règlement en déférant devant le conseil de discipline les principaux fauteurs de troubles. Ainsi cinq d'entre eux ont été condamnés à une exclusion conservatoire de la cité. Cette dernière a retrouvé son calme, a assuré notre interlocuteur, et la page est tournée.