L'action initiale devant la grande majorité des situations de détresse repose sur quelques gestes simples, mais qui nécessitent néanmoins, un apprentissage et un changement de comportement adapté pour répondre aux besoins de toute situation de détresse. Cette situation a interpellé les services de la Protection civile et le Croissant-Rouge algérien pour œuvrer, dans un cadre multi-sectoriel, à l'élaboration d'une stratégie d'enseignement des gestes qui sauvent, c'est-à-dire des gestes élémentaires de secourisme et de survie. Selon la cellule de communication de la Protection civile, plus de 3.700 personnes ont été formées aux premiers secours, à Oran, depuis 2010. Issues de toutes les catégories socioprofessionnelles dont des fonctionnaires, des étudiants et des chômeurs, ces derniers ont été initiés aux premiers secours dans le cadre du programme de formation, tracé par la Protection civile. Un programme ambitieux, visant à développer la culture de prévention chez les citoyens, et à introduire la formation en premiers soins. Le secourisme ou les premiers gestes élémentaires de survie, représentent l'ensemble des gestes pratiques simples qui peuvent prévenir le danger de mort immédiate, rendre le blessé transportable vers un centre hospitalier et réduire les conséquences immédiates et tardives des blessures. L'objectif de cet enseignement vise, principalement, l'acquisition de notions essentielles de secours à personne en situation de détresse vitale, à travers un enseignement bref, pratique, limité à l'urgence vitale et assimilable par tous. Selon la Protection civile, l'importance de ce programme de formation réside dans le fait que les nouveaux secouristes peuvent intervenir lors de catastrophes naturelles, comme les séismes, les inondations ou encore suite à des accidents de la circulation qui font quotidiennement des victimes.