Les travaux de réalisation d'un embarcadère à hauteur de la plage Les Dunes, à mi-chemin du village de Cap Falcon, dans la commune d'Aïn El-Turck, avancent a un rythme soutenu, a-t-on constaté hier sur place. L'entreprise chinoise chargée du projet s'attèle à livrer le chantier dans les délais contractuels. Selon des sources proches de la commune, le projet sera achevé avant la prochaine saison estivale. Il y a lieu de noter que cet ouvrage a nécessité un apport de 47 milliards pour financer les travaux de réalisation ainsi que d'une enveloppe de 8 millions de dinars pour son étude qui a été confiée à la société étatique Méditram. Les travaux de réalisation ont été confiés à une entreprise chinoise, indique notre source. Il importe de noter qu'il s'agit d'une liaison maritime reliant le port d'Oran à partir du quai Béni-Saf, qui fait l'objet d'aménagements pour ce besoin, et la plage Les Dunes, près de Cap Falcon, d'une cadence de 10 rotations par jour. Celle-ci sera opérationnelle dès l'été prochain, a encore ajouté notre source. Cette navette maritime sera assurée par des bateaux pouvant transporter jusqu'à 300 personnes. Notons également dans ce registre que le transport des voyageurs de cette liaison maritime sera assuré à travers la mise à disposition de bus qui assureront la navette entre l'embarcadère et Aïn El-Turck. Cette louable initiative a été décidée, d'une part dans le cadre de la promotion du secteur du tourisme dans la région côtière d'Aïn El-Turck et d'une autre part pour tenter, un tant soit peu, de désengorger la circulation automobile sur son réseau routier extrêmement saturé durant la saison estivale en raison du considérable rush de véhicules des millions de vacanciers, de différentes régions du pays, dont le nombre a nettement augmenté au cours de la dernière saison estivale pour atteindre les 20 millions d'estivants qui ont convergé vers les plages de cette côte. Ce volet a pesé sur la décision de la réalisation d'un embarcadère qui était prévu dans un premier temps quatre années auparavant à la petite crique de La Madrague, à quelques encablures du village de Cap Falcon. L'étude de faisabilité qui a été effectuée à cette époque par une société étatique n'aurait finalement pas donné l'aval pour la réalisation de cet ouvrage en ce lieu en raison des difficultés d'accès ayant été relevées sur le terrain accidenté dans cette crique.