Le problème des chutes de pierres et des affaissements se pose toujoursLe sempiternel problème des chutes de pierres sur une grande partie de la route de la corniche supérieure refait son apparition de manière régulière à cette époque de l'année à la faveur des vents et des averses. Le constat effectué sur place nous a permis de révéler qu'à certains endroits, des blocs de pierre se sont détachés du flanc de la montagne. Sur l'autre partie de la chaussée, les remblais s'enfoncent après chaque précipitation faisant planer le spectre d'un affaissement. Sur cet axe où l'évacuation des eaux pluviales pose toujours problème, d'importantes quantités d'eau s'infiltrent dans le sol, accentuant l'érosion. Ce déplorable état de fait, qui suscite l'ire et la consternation des usagers de ce tronçon routier, se conjugue lamentablement avec l'absence de l'éclairage public. En effet, les fréquents et subits éboulements de pierres, qui se détachent fréquemment de la falaise longeant la route sinueuse de la corniche supérieure, serpentant au pied du mont Murdjadjo, suscitent l'inquiétude des usagers, notamment en cette saison des pluies. Les petites rafales de vent qui se sont manifestées en début de semaine ont, en effet, provoqué des chutes de rocs sur cet axe routier, qui est totalement dépourvu d'éclairage public. L'obscurité ambiante, majorée avec l'épais brouillard, qui recouvre une grande partie de cette route, rend la visibilité limitée à seulement quelques mètres pour les usagers. « En plus de mes antibrouillards, j'allume mes feux de détresse comme la grande majorité des automobilistes. Il faut faire très attention à la tombée du soir sur cette route où il n'existe aucun candélabre pour éclairer notre itinéraire, qui est essentiellement constitué de dangereux virages en épingle à cheveu», a fait remarquer à ce propos au Quotidien d'Oran un automobiliste, demeurant dans le chef-lieu de la daïra d'Aïn El Turck qui emprunte régulièrement cet axe routier pour se rendre à son lieu de travail, situé dans la banlieue d'Oran. Notre interlocuteur a encore renchéri que « je conduis presque au milieu de la chaussée quand il vente et/ou quand il pleuve pour éviter au maximum d'être exposé aux éventuelles chutes de pierres. Je connais bien cette route pour l'avoir toujours empruntée. Elle présente certains dangers pour l'automobiliste non averti». Des déclarations similaires ont été formulées à ce sujet par d'autres usagers de la route de la corniche supérieure. « Nous attendons depuis près de trois années l'installation de l'éclairage public. A chaque fois, on nous annonce qu'il sera installé dans les prochains jours, mais les travaux de réalisation n'ont toujours pas encore été lancés», a déclaré l'un d'eux. Toujours est-il que les désagréments et autres contraintes que rencontrent les automobilistes sur cet axe routier, qui constitue une véritable déviation pour éviter notamment les embouteillages, régulièrement répertoriés sur la RN 2, reliant Oran à Aïn El Turck, suscitent un vif désappointement des usagers. Les usagers de la route de la corniche supérieure dénoncent l'absence de l'installation de l'éclairage public, qui tarde à être réalisé sur cet axe routier. Ces derniers sont, effet, dans l'obligation d'allumer leurs phares en empruntant cette route, dont la chaussée a été, notons-le, complètement réhabilitée et transformée en double voie. Nos interlocuteurs ont également fait remarquer qu'ils craignent d'être surpris dans l'obscurité par des sangliers, nombreux dans cette zone à la recherche de nourriture, qui surgissent assez souvent la nuit des fourrés ceinturant en grande partie cette route. Les virages en épingle à cheveu, véritables angles morts, sont aussi redoutés par les habitués de cet axe routier en raison plus particulièrement de l'absence de l'éclairage public.