Les vacances scolaires et la date des examens du Bac font des mécontents à Adrar. Les lycéens d'Adrar se disent pénalisés doublement par le ministère : une semaine de vacances d'hiver en moins et le décalage du bac de deux semaines. Ceci a poussé les lycéens à organiser une marche de protestation contre les dernières mesures prises par la ministre de l'Education, hier. Les élèves se disent lésés par la programmation des épreuves du bac, à partir du 11 juin, sans prendre en considération que dans les régions du Sud, le mercure affiche plus de 50°C, à l'ombre. Se donnant rendez-vous, par le bouche-à-oreille et autres messages via Facebook', les lycéens de plusieurs établissements se sont rassemblés, près des lycées et ont marché pour exprimer leur colère, face aux décisions du ministère de l'Education. Des élèves ont bloqué l'accès aux établissements, hier matin, en menaçant d'un arrêt des cours de façon illimitée. Une action soutenue par les parents d'élèves qui accusent la ministre de « négligences », envers les élèves du Sud, en exprimant leur rejet et mécontentement contre les nouvelles mesures prises par le ministère de l'Education. Les spécificités des régions du Sud imposent, selon des parents d'élèves, une réflexion réelle sur les dates des examens et des vacances scolaires. « Bordj Badji Mokhtar n'est pas Boumerdès. L'égalité des chances n'est pas respectée entre les candidats. Comment passer des épreuves durant le mois de ramadhan, à Adrar, sous une température de plus de 50°C ? », s'interrogent des parents d'élèves. Ces derniers réclament que les épreuves du Bac soient avancées, à la fin du du mois de mai. Et pour les vacances scolaires, ils appellent à prévoir des programmations différentes pour le Nord et le Sud. Un dispositif de sécurité a été mis en place près des établissements scolaires et la circulation a été, fortement, perturbée au centre-ville, d'autant que ce mouvement de protestation a coïncidé avec la visite de la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition féminine à Adrar.