L'opération de vaccination des enfants contre certaines maladies, suspendue depuis deux mois, a repris, hier, à travers l'ensemble des établissements de la santé. Le chef de service de la prévention de la direction de la Santé d'Oran vient de lancer un appel aux parents, pour se rapprocher des Etablissement publics de santé de proximité (EPSP), pour prendre des rendez-vous, afin de vacciner leur enfants. Il s'agit d'enfants qui n'ont pas reçu les vaccins de deux et quatre mois. Le même responsables a, aussi, appelé les parents des enfants nés, après de 17 octobre, pour les faire vacciner. La vaccination a été interrompue, depuis la mi-octobre, suite au décès de deux nourrissons, vaccinés dans le cadre du nouveau calendrier (Pentavalent). Le département de la Santé est retourné à l'ancienne formule de vaccination non combinée introduite, depuis 2003, et n'ayant enregistré, d'ailleurs, aucun incident. Le ministère de la Santé a procédé au rattrapage du vaccin contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et l'hépatite virale B et rappelle que le rattrapage des vaccinations n'affecte ni la réponse immunitaire ni la protection de enfants éligibles à cette vaccination. Le Pentavalent, la nouvelle formule introduite dans le nouveau calendrier de vaccination, du mois d'avril dernier, combinant cinq vaccins protégeant contre la coqueluche, la diphtérie, le tétanos, l'haemophilus influenzae B et de l'hépatite b, a été retiré, depuis le mois de juillet dernier, suite au décès de nourrissons. L'enquête qui devra déterminer le lien entre le vaccin et les causes des décès n'a toujours pas rendu ses résultats. L'Institut Pasteur d'Algérie n'a pas trouvé de nouveaux fournisseurs pour l'acquisition du vaccin Pentavalent. Les délais admis pour les séances de rattrapage ayant été atteints, la piste du vaccin à cinq valences combinées introduit, en avril, est abandonnée, pour le moment. Le ministère de la Santé vient d'annoncer le retour à l'ancienne formule de vaccination, Tetra- HIB, et la reprise de la vaccination, depuis hier. Selon le ministère de la Santé «la vaccination demeure une priorité de santé publique et que le programme élargi de vaccination, du fait de l'adhésion de la population et des professionnels de santé, a permis d'éliminer et/ou d'éradiquer la plupart des maladies transmissibles prévalentes mortelles de l'enfant». Tout refus ou abandon de la vaccination constitue un risque important de résurgence de maladies mortelles évitables».