Dans le cadre du nouveau calendrier de vaccination, la direction de la santé et de la population a reçu un quota de 300.000 doses de vaccin destinées aux élèves âgés entre 6 et 14 ans. Selon le service de la prévention de la DSP, ce nouveau vaccin introduit pour la première fois est une prévention contre la rougeole et la rubéole. La vaccination sera lancée vers la mi-février. Pour le bon déroulement de cette opération, 85 médecins et 141 infirmiers ont été mobilisés. L'introduction de ce nouveau vaccin intervient dans le cadre des mesures prises par les autorités publiques pour l'actualisation du programme élargi de vaccination, conformément aux exigences de l'ère, aux données épidémiologiques du pays et aux recommandations de l'OMS. Le ministère avait examiné avec le comité d'experts de la vaccination des meilleurs moyens pour la mise en œuvre du nouveau calendrier vaccinal pour laquelle des équipes médicales et paramédicales ont été installées au niveau de tous les établissements hospitaliers du pays. Dans le cadre de ce calendrier et en vue de rationaliser l'utilisation de ces vaccins, une stratégie dédiée aux maladies ciblées a été adoptée et un système de contrôle de toutes les données biologiques sur les maladies ciblées mis en place pour l'introduction de ces vaccins sous forme de vaccins associés ou de nouvelles prises supplémentaires. Le nouveau programme de vaccination pour enfants favorise la réduction de la mortalité infantile due à certaines maladies contagieuses. La couverture vaccinale en Algérie a contribué à l'éradication de maladies contagieuses telles la diphtérie depuis 2007, la poliomyélite depuis 1997 et une large couverture de vaccination contre la rougeole atteignant 99%. Tous ces efforts ont permis d'enregistrer des progrès dans la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) dans la mesure où ils ont induit une réduction de la mortalité infantile qui est passée de 46,8 décès pour 1.000 naissances vivantes en 1990 à 24,8 décès pour 1.000 naissances vivantes en 2009 puis à 22 décès pour 1.000 naissances vivantes en 2014, a indiqué auparavant le directeur de la prévention au ministère de la Santé. La vaccination demeure une priorité de santé publique et que le programme élargi de vaccination, du fait de l'adhésion de la population et des professionnels de santé, a permis d'éliminer et/ou d'éradiquer la plupart des maladies transmissibles prévalentes mortelles de l'enfant.