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Constantine - Processus d'arabisation des sciences à l'université: Un gel qui dure depuis trente ans !
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 04 - 03 - 2017

Après la communication présentée jeudi à l'occasion de la célébration de la journée arabe de la langue arabe à l'université des sciences islamiques Emir Abdelkader de Constantine, par le Pr Mimouni Jamel, le président de l'union arabe d'Astronomie et enseignant en physique à l'université ‘2' Abdelhamid Mehri de Constantine, des participants à cette journée ont reproché au conférencier de «ne pas être allé au fond des choses en présentant les raisons du blocage de l'application de la langue arabe dans les sciences au niveau de toutes les universités du pays». Et ce dernier de nous confier, en marge de cette conférence, que «c'est un sujet éminemment scientifique dont l'élaboration demande beaucoup de temps». Le conférencier qui a axé son propos sur « les défis de l'arabisation des sciences en Algérie», a parlé de tout le parcours fait dans le processus d'arabisation de l'enseignement en Algérie, après l'indépendance d'abord, puis, l'arabisation des sciences dans le secondaire ensuite à l'université, en signalant que ce processus devait se terminer dans les années 90. «Malheureusement, a déploré le conférencier, il a connu un gel trois décades durant.
Ajourd'hui, a poursuivi Mimouni, on veut relancer l'arabisation à l'université algérienne alors qu'il y a une dichotomie entre les universités qui enseignent en arabe et en français. Toutefois, a-t-il laissé entendre, on peut élaborer une stratégie du possible pour relancer l'arabisation des sciences qui s'est arrêtée complètement». Et de faire un constat de l'échec de l'arabisation des sciences depuis les années 90 au niveau de l'université algérienne. Selon lui, « un chaos linguistique règne actuellement dans l'enseignement des sciences au niveau de certaines universités depuis les années 90. Dans les universités du centre du pays, en particulier, et à l'Ouest, l'enseignement se fait en français. A l'Est et au Sud il se fait en arabe dans les deux premières années. Et par manque de lois clarifiant le statut de la langue et de l'enseignement, cette situation persiste», a-t-il conclu. Le docteur Salah Belaid, président du conseil supérieur de la langue arabe et co-organisateur, avec l'université islamique, de la journée de célébration de la langue du «Dhad», ne manquera pas de reconnaître, de manière explicite, l'échec du processus d'arabisation lancé dans notre pays en considérant que la langue arabe «souffre encore de faiblesse scientifique et de beaucoup de retard dans ce domaine vital». «Oui, a-t-il affirmé, il ne faut pas nier que la langue arabe rencontre de nombreuses difficultés au niveau technique comme au niveau de l'élaboration, de la programmation et de l'intelligence artificielle. Ces difficultés restent encore pendantes au niveau de notre langue, et ce compte tenu du retard de 500 ans qu'elle a vécu».
Et d'estimer qu'il n' y a pas de développement avec une langue dont les outils sont faibles. Selon lui, en effet, la langue est le premier instrument pour réformer et développer l'économie, la pensée, etc. Et il faut réhabiliter cette langue si l'on veut aller loin. «A ce propos, dira M. Salah Belaid en guise de conclusion, je dois dire qu'il peut y avoir désaccord sur les méthodes à utiliser pour réaliser l'épanouissement de la langue arabe, mais pas sur le but à atteindre». Et de terminer en affirmant qu'il y a des «fossés» qui séparent encore la langue arabe des langues modernes, «mais ce n'est pas la mer à boire», a-t-il considéré en signalant les initiatives louables qui se font ça et là en citant celle prise par l'université des Frères Mentouri de Constantine qui a décidé dernièrement de créer en son sein une école numérique en langue arabe.


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